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Criminalisation sociale. 26/11/02
Les Nouvelles de la dette 22/11/02
Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°34] 26/11/02

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Criminalisation sociale.
La Fédération Anarchiste s'oppose fermement au jugement qui condamne désormais les syndicalistes René Riesel et José Bové à 14 mois de prison ferme pour avoir participé à des actions anti-OGM. Elle s'oppose également à toute criminalisation de militants sociaux, par des pouvoirs de droite comme de gauche : la répression et les lois sécuritaires ne sont effectivement pas l'apanage de la droite.
Quand l'injustice devient loi, quand l'oppression est permanente, la résistance s'impose : c'est pourquoi la Fédération Anarchiste appelle à la désobéissance civile face aux lois iniques, à la résistance face aux forces de l'Etat qui répriment le mouvement social et à combattre les décisions de la justice de classes qui condamnent les militants progressistes, y compris quand ceux-ci pratiquent l'action directe non-violente.

FEDERATION ANARCHISTE
Secrétariat aux relations extérieures
c/o 145 rue Amelot
75011 Paris
relations-exterieures@federation-anarchiste.org
http://federation-anarchiste.org
Relations Exterieures Federation Anarchiste 

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Les Nouvelles de la dette
Dette & Développement
Plate-forme d'information et d'action sur la dette des pays du Sud
Lettre d'information - Octobre 2002 

Le désendettement pour le développement

Malgré leur faiblesse, les allégements de dette commencent à  bénéficier aux populations dans certains pays pauvres.

Il est urgent de faire plus et mieux.

Le Mozambique a mis en place un programme gratuit de vaccination pour  les enfants ; l'Ouganda, le Malawi et la Tanzanie ont "aboli" les frais  de scolarité pour l'enseignement primaire ; l'Ouganda a triplé ses  dépenses de santé. Ce sont quelques-uns des premiers résultats de 
la campagne  Pour l'an 2000, annulons la dette
Malgré une diminution de seulement 1/3 des remboursements de dette,  des sommes sont maintenant disponibles pour la lutte contre la  pauvreté. Ce sont ainsi des enfants qui peuvent aller à l'école et  plus de personnes qui ont accès aux soins notamment.

Cela rend d'autant plus impardonnable la faiblesse des annulations de  dette fournis par les pays riches au travers de la Banque mondiale.  Comme le montre le rapport 2001-2002 de la plate-forme, le programme de  désendettement actuel n'est pas à la hauteur des enjeux : sur les 20  pays qui en bénéficient, 4 se voient exiger des remboursements plus 
importants après l'initiative que ce qu'ils payaient avant !

Mais notre attention va aussi aux conditions qui permettent que ces  fonds bénéficient réellement aux populations. Car si les  gouvernements des pays riches sont chiches, les gouvernements des pays  les plus pauvres ne font pas tous preuve d'un réel engagement dans la  lutte contre la pauvreté. C'est pourquoi la plate-forme agit en faveur  de la transparence et de la participation de la société civile dans  les mécanismes d'allégements de dette.

En 2003 va se tenir en France un événement de grande ampleur avec le  Sommet du G8 (les 7 pays les plus industrialisés et la Russie) à  Evian, début juin. La plate-forme fera en sorte que la question de la  dette soit au centre des discussions.

60%des Français estiment que les pays développés ne font pas  suffisamment d'efforts pour alléger la dette des pays pauvres.

D'après le sondage BVA-CCFD-Lacroix, octobre 2002. Plus d'informations  sur : http://www.bva.fr/new/Ccfd.pdf

L'aide publique au développement augmente pour financer l'annulation  de la dette

Les élections ont permis de renforcer la pression en faveur de l'Aide  publique au développement (APD).

Un premier résultat vient d'être atteint dans le projet de loi de  finances pour 2003 puisque le budget d'APD est en augmentation de 24%  par rapport à l'an dernier.

Une partie de cette augmentation est due au financement des annulations  de dettes françaises car celles-ci sont comptabilisées dans l'APD.

Mais cet effort accru devra se confirmer dans la durée car les  allégements portent sur au moins 15 ans. C'est à cette condition que  ne sera pas repris d'une main ce qui est accordé de l'autre.

Plus d'information sur : http://www.coordinationsud.org/apd 

Le rapport 2001-2002 de la Plate-forme appelle au renforcement urgent du  programme d'allégement de dette

La plate-forme "Dette et développement" a maintenant un an  d'existence. A cette occasion, elle a publié un rapport 2001-2002 sur  la dette des pays du Sud et le financement du développement. Cinq ans  après le lancement de la première initiative d'allégement de dette  en faveur des pays pauvres très endettés, l'heure est au bilan.

Malgré les effets d'annonce spectaculaires, l'impact réel est trop  modeste au regard des enjeux de lutte contre la pauvreté. En effet,  les remboursements versés au titre de la dette par l'ensemble des pays  bénéficiaires diminuent en moyenne seulement de 27% à l'issue de  l'initiative et repartent rapidement à la hausse.

Les Institutions Financières Internationales (IFI) elles-mêmes  admettent aujourd'hui que l'initiative ne permet pas de sortir les pays  pauvres du surendettement. L'échec de cette initiative tient en grande  partie à la logique purement financière de la soutenabilité de la  dette retenue par les Institutions financières internationales.

Seule une approche à partir des besoins de financement permettra de  trouver le niveau " soutenable" de la dette. C'est pourquoi la  plate-forme souhaite que les pays riches procèdent à l'annulation  des créances détenues par la Banque mondiale et le FMI sur les pays  les plus pauvres

Le Burkina Faso n'atteindra un niveau " soutenable" de dette qu'en 2016, admet la Banque mondiale

Comment un pays peut-il se retrouver à payer plus après un  allégement de dette qu'avant ? C'est ce qui ressort du rapport de la  plate-forme. En effet, une partie importante des annulations de dette  correspond à des dettes qui ne peuvent pas être remboursées. Leur  annulation ressemble alors beaucoup à un simple jeu d'écriture.  Cependant, la Banque mondiale, forte des " allégements" fournis,  exige un meilleur remboursement des dettes restantes et exige ainsi de  pays comme le Mali, le Niger, la Sierra Leone ou encore la Zambie des  remboursements plus importants que ceux d'avant les allégements de  dette !

Autre sujet de préoccupation : les pays exclus de ces allégements.  Le Nigeria, qui s'est vu interdire le bénéfice des allégements  dette, est aujourd'hui en cessation de paiement. Alors que le pays  remplit les critères de pauvreté et d'endettement pour obtenir les  allégements, le FMI, la Banque mondiale et le Club de Paris refusent  d'aller au delà d'un simple étalement de la dette.

La Plate-forme s'investit dans le suivi des allégements de dette  français
Pour que les fonds dégagés par les allégements de dette  bénéficient aux populations.
Imposer la transparence afin que toute l'information soit disponible.  C'est à cette condition que l'on pourra veiller à ce que les sommes  profitent aux plus défavorisés. L'efficacité des allégements se  joue autant en France que dans les pays concernés.

Imposer la participation de la société civile pour permettre à  toute la population d'être partie prenante d'une stratégie nationale  de lutte contre la pauvreté. Cette participation doit intervenir le  plus tôt possible et s'accompagner d'un soutien politique et  financier.

La Plate-forme met en place un groupe de travail élargi afin de suivre  la mise ouvre des allégements de dette

Afin d'échanger les informations concernant l'implication des acteurs  du Sud et élaborer des stratégies communes de soutien, la  plate-forme a mis en place ce groupe de travail ouvert à d'autres  organisations. Concrètement, ce groupe cherche à informer et  soutenir les acteurs du Sud afin qu'ils puissent peser dans les  mécanismes participatifs existants et faire connaître les  difficultés qu'ils rencontrent. Le Cameroun et la Côte d'Ivoire sont  les pays clefs aujourd'hui identifiés par le groupe. Ils devraient  bénéficier des allégements français fin 2003, début 2004, en  fonction des évolutions politiques et des garanties apportées.

La plate-forme et le Haut Conseil de la Coopération Internationale  créent un Observatoire de la participation de la France au processus d'allégement de la dette des pays pauvres

Afin d'évaluer l'impact de la politique d'allégement de la dette de  la France, le HCCI et la Plate-forme ont créé cet observatoire  conjoint. Ses objectifs sont d'établir un bilan régulier de  l'avancée de l'initiative d'allégement de dette, de suivre la  démarche d'élaboration des cadres stratégiques de réduction de  la pauvreté et d'étudier la mise en place des contrats de  désendettement et de développement français.
Le premier rapport de l'Observatoire paru en juillet 2002 concerne le  Mozambique. Ce pays a en effet été le premier à signer avec la  France un contrat de désendettement et de développement. Le rapport  montre notamment les difficultés rencontrées par la société  civile dans sa participation aux stratégies de réduction de la  pauvreté. Il incite les autorités françaises à soutenir les  acteurs de la société civile locale, notamment dans la création  d'un observatoire mozambicain de la pauvreté.
Pour éviter le retour du surendettement : surveillons la COFACE et les  crédits à l'exportation !

Afin de prévenir une nouvelle spirale d'endettement, il est urgent  d'obtenir une réforme des conditions du financement du  développement.
Aujourd'hui la Coface (l'agence française de crédit aux  exportations), gère en toute opacité plus de 8 milliards d'€ par an  de garanties pour le compte de l'Etat !
Des associations s'organisent aujourd'hui autour d'une plate-forme pour  une plus grande transparence et une réforme de la Coface et des aides  aux exportations, coordonnée par Les Amis de la Terre.
L'objectif est d'obtenir des garanties pour que ces flux bénéficient  d'abord aux populations et non pas aux entreprises du monde  industrialisé et pour qu'ils respectent les standards sociaux et  environnementaux.
http://www.amisdelaterre.org

Les leçons de la crise argentine
ou comment la dette étrangle les pays d'Amérique latine
Le chaos financier qui gagne l'Amérique latine illustre de manière  dramatique la crise de la dette que subissent ces pays depuis des  années. La dette extérieure régionale est passée de 450 à 750  milliards de dollars entre 1991 et 1999. Cette dette est un obstacle  majeur au développement et est porteuse d'instabilité dont on voit  aujourd'hui les conséquences désastreuses.

Depuis décembre 2000, l'Argentine est en virtuelle cessation de  paiement. "Elève modèle" de la libéralisation imposée par le  FMI, son effondrement est un échec majeur pour l'institution. Les  sommes consacrées au remboursement de la dette augmentent de manière  vertigineuse : elles comptent pour 23% du budget en 2001 contre 10% en  1997. La population a ainsi subi une perte de pouvoir d'achat de près  de 50% en 5 ans.
L'impasse dans laquelle se trouvent les pays d'Amérique Latine, et en  premier lieu l'Argentine, témoigne de la nécessité impérieuse de  trouver une réponse durable à la question de la dette.
De l'aveu même d'Anne Krueger, numéro deux du FMI : "si un  mécanisme de restructuration de la dette souveraine avait existé, la  bombe à retardement que représentait la dette argentine aurait  peut-être pu être désamorcée". Fallait-il en arriver là pour  que les institutions financières internationales et les pays riches  acceptent de se pencher sur cette question ?
Le FMI étudie actuellement un nouveau mécanisme qui, tout en étant  nécessaire, est pourtant loin d'être satisfaisant. Au centre des  critiques, le rôle de juge et partie du FMI. En effet, alors qu'il est  lui-même créancier, le FMI se positionne une nouvelle fois comme  celui qui va définir la soutenabilité de la dette et les mesures  d'ajustement exigées, tout en essayant de ne pas participer aux  annulations de dette qui seront nécessaires !
Le rétablissement de la situation en Argentine et la prévention des  crises nécessitent une transformation profonde des recommandations  imposées par l'institution en terme de libéralisation financière,  d'ajustement structurel et de gestion de la dette. Des débats sont en  cours et les outils existent. La responsabilité du FMI est aujourd'hui  directement engagée. 
Plus d'information sur : www.dette2000.org

Alex de La Forest-Divonne

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Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°34]

www.globenet.org/ape/

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SOMMAIRE
- Recevoir le Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement
- Campagne pour le respect des droits syndicaux
- Note d'Agir pour l'Environnement - 20 novembre 2002 : De l'Erika au Prestige... trois ans pour rien ?
- Campagne "Pas d'OGM dans ma commune" : Consulter la liste des 1200 maires refusant les OGM sur www.globenet.org/ape
- Communiqué de presse : Agriculture « raisonnée » : miracle ou arnaque ?
- Libération - 18 novembre 2002 : Technoscience cherche intellos par Jacques Testart
- Journal du GSM n°5 - 20 novembre 2002
- AFP - 19 novembre 2002 : Démontage d'antennes-relais sur des écoles, la justice déboute Orange
- AFP - 21 novembre 2002 : IDF, un potentiel insoupçonné de développement des éoliennes
- L'Ecologiste n° 8 est paru !

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- Recevoir le Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement
Chaque semaine, Agir pour l'Environnement vous fera parvenir une synthèse de l'actualité liée aux campagnes de mobilisation en cours (Téléphonie mobile, agriculture durable, énergies renouvelables, Agenda 21)

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Pour proposer une information à intégrer dans le Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement :
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- Campagne pour le respect des droits syndicaux
En confirmant le 19 novembre 2002, les peines de prison prononcées par la Cour de Montpellier, la Cour de Cassation décide d'envoyer José Bové, porte-parole de la Confédération paysanne, en prison pour 14 mois. La dureté sans précédent de cette condamnation (aucun responsable syndical de niveau national n'ayant été incarcéré depuis le régime fasciste de Vichy) montre la dégradation des libertés syndicales dans notre pays. Il est urgent que nous nous mobilisions massivement pour empêcher cette incarcération. Pour cela, nous vous demandons d'écrire sans tarder au Président de la République française.

Rappel des faits

Janvier 1998
Les militants de la Confédération paysanne investissent un entrepôt de la firme Novartis. Ils mélangent des semences de maïs transgéniques avec des semences conventionnelles. Cette action non violente a permis d'alerter l'opinion publique sur les dangers que les OGM font peser sur l'environnement, la santé et l'indépendance des paysans. José Bové et René Riesel seront condamnés à 8 mois de prison avec sursis.

Juin 1999
Des militants de la Confédération paysanne et des paysans indiens investissent une serre du CIRAD (Centre International de Recherche en Agriculture et en Développement) et neutralisent des plants de riz
transgéniques avant qu'ils ne soient replantés en Camargue (réserve naturelle). José Bové et René Riesel ont été condamnés à 6 mois de prison pour cette action non-violente.

Cette condamnation fait tomber le sursis qui a été prononcé précédemment. José Bové et René Riesel passeront donc 14 mois au total derrière les barreaux pour des actions qui n'ont mis la vie de personne en danger et qui n'ont causés que de très faibles dégâts matériels dans le cas d'action à forte portée symbolique.

Les peines qui ont été prononcées à l'encontre de José Bové et René Riesel ont pour but d'intimider le vaste mouvement populaire qui s'oppose aux OGM. Les membres du comité de soutien ont pris la décision d'interpeller directement le président de la République en lui demandant d'utiliser le droit de grâce qui lui est donné par la Constitution.

Cette demande de grâce ne doit en aucun cas être confondue avec une demande de pardon. José Bové, la Confédération paysanne et tous les militants qui ont pris par aux actions syndicales symboliques et non-violentes revendiquent leur geste qui a permis d'empêcher l'invasion des cultures transgéniques. Si nécessaire, ils sont prêts demain à recommencer pour offrir aux européens une alimentation et un environnement sains.

La demande de grâce place M. Jacques Chirac face à sa responsabilité politique. Un refus de sa part équivaudrait à une atteinte aux libertés publiques et à un soutien explicite aux multinationales de l'agro-chimie.


Nous vous proposons deux moyens pour interpeller le président de la république


Cartes postales
Les associations du Comité de soutien et la Confédération paysanne ont édité une carte postale à envoyer au Président de la République. Aidez nous à la diffuser en commandant des exemplaires par 20 au prix de 3 ? (franco de port)
Formulaire de commande
http://confederationpaysanne.ouvaton.org/France/france_commande.htm

Lettres
De nombreuses personnes de votre entourage n'ont pas accès à Internet. Nous vous invitons à télécharger la lettre type, à la photocopier, à la faire remplir autour de vous et à l'expédier à l'adresse suivante :
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Les lettres au Président de la République n'ont pas besoin d'être timbrées.
Télécharger au format PDF
http://confederationpaysanne.ouvaton.org/France/lettre.pdf
Télécharger au format RTF
http://confederationpaysanne.ouvaton.org/France/lettre.rtf
Vous pouvez trouver de plus amples informations sur le site de la confédération paysanne. http://www.confederationpaysanne.fr

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- Note d'Agir pour l'Environnement - 20 novembre 2002
De l'Erika au Prestige... trois ans pour rien ?

La catastrophe de l'Erika a entraîné l'adoption par l'Union européenne du paquet Erika1 puis les discussions sur le paquet Erika2. Ces mesures réglementaires et législatives buttent sur la résistance de certains pays maritimes comme le Royaume Uni, la Grèce ou Malte. Elles buttent aussi sur le manque de moyens mis en ouvre pour appliquer ces nouvelles mesures. Les délais imparties pour la suppression des navires à simple coque sont inacceptables quant on connaît les risques encourus. Ces délais sont fixés dans le seul but de limiter l'impact économique... au dépend des gens de Mer, des populations littorales et de l'environnement !
Pourtant, bien que le cadre européen soit nécessaire, il n'est pas une fin en soi. Notre planète est une. Les démarches régionales mènent finalement à reporter les risques sur d'autres grandes régions du globe. Interdire les navires à simple coque sur les côtes européennes rajeunira globalement la flotte mondiale mais rejettera en dehors de la zone Europe les navires à simple coque de plus de 25 ans d'âge. Agir localement n'empêche nullement d'agir globalement.

Il existe donc une impérieuse nécessité à légiférer au niveau mondial.
L'Organisation Maritime International (OMI) est l'instance censée réguler et édicter une réglementation visant à sécuriser les transports de marchandises par voie maritime. Le fait est que cette organisation ne joue pas son rôle. Les modalités de vote au sein de l'OMI génèrent des blocages récurrents. L'OMI ne reconnaît pas le schéma d'expression démocratique classique "Un pays = Une voix" mais au contraire évalue le poids de chaque pays au pourcentage de leur flotte mondiale pour établir les procédures de vote. Ainsi des pays comme la Grèce, Malte, le Liberia, Panama et d'autres pays dont l'administration maritime est relativement réduite pèsent d'un poids totalement disproportionné sur toutes dispositions tendant à réglementer le transport maritime international.

Les pavillons de complaisance sont certes générateurs d'un risque accru mais une politique de dilution des responsabilités a conduit à l'irresponsabilité généralisée. Partant d'une situation relativement lisible avec un affréteur propriétaire de ses pétroliers assurant lui même un autocontrôle exigeant, nous aboutissons quelques années plus tard à une situation inextricable où l'affréteur n'est même plus le destinataire de la cargaison, l'armateur s'effaçant derrière une multitude de sociétés écran à responsabilité limitée, des sociétés de classification soumises à des pressions de leurs clients contrôlés et finalement un Etat de complaisance possédant une flotte sans être à même d'assurer le moindre contrôle.
Face à cet état de fait, il existe deux possibilités. Réformer l'OMI en limitant l'influence des pays de complaisance en adoptant des procédures de vote garantissant une juste représentation des pays ou/et démêler les responsabilités afin de cerner les responsables.

Pour cela, il est nécessaire de s'appuyer sur un territoire. Le droit maritime à ceci de particulier qu'il est régi par des lois de l'Etat du Pavillon dès lors qu'un navire quitte la zone limitrophe des 200 miles marins. Une politique ultra-libérale a totalement déstructuré les quelques dispositions contraignantes en adoptant un moins disant environnemental et social par le biais des pavillons de complaisance. A cet égard, plus personne ne connaît le point d'acheminement d'un navire et ce même plusieurs jours après son départ. Plusieurs solutions s'offrent à nous pour réinstaurer une transparence absolument nécessaire pour mener des contrôles ciblés.

PROPOSITIONS

1. L'armateur reconnu par l'OMI doit avoir un siège social précisément défini assuré à hauteur des dommages potentiels qu'il peut faire courir à l'environnement et doit être à même de fournir une destination finale avant de partir.

2. L'Etat de port dans lequel le navire effectue son chargement délivre le permis de navigation et est considéré comme responsable de la salubrité du navire. Le point de départ est en effet le seul élément tangible qui ne pourrait être dilué dans l'irresponsabilité ambiante. En cas de naufrage, le Pays ayant autorisé le départ du navire est considéré comme le responsable.
Une réglementation, pour entrer en application, doit reposer sur un territoire. Le règne de l'informel aboutit régulièrement à des catastrophes.
En instaurant ce nouveau droit contraignant, il est possible d'effacer les disparités nées des pavillons de complaisance.

3. Pour instaurer cette responsabilité inversée, chaque Etat doit se doter d'une administration compétente ainsi que d'un nombre suffisant d'inspecteurs suppléant le jeu relativement malsain des sociétés de classification. Le contrôle est un domaine régalien et ne peut être mis en concurrence, surtout lorsque le contrôlé est aussi le client.

4. Les modifications proposées ne pourront avoir lieu qu'à la suite d'une réforme de l'OMI et de ses procédures de vote ultra-libérales pour aller vers une reconnaissance de la procédure « Un pays = Une voix ».

5. Au niveau européen, création d'un corps de garde-côtes européens, extension de la zone de contrôle en mer jusqu'à la limite de la zone exclusive des 200 miles.

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- Campagne "Pas d'OGM dans ma commune"*

Plus de 1200 maires ont décidé d'interdire dans leur commune le recourt aux OGM. Vous pouvez consulter la liste des mairies sur notre site :
www.globenet.org/ape/ . Si votre mairie ne figure pas dans cette liste, n' hésiter pas à télécharger les arrêtés type d'interdiction et solliciter les conseillers municipaux de votre commune pour leur proposer cette démarche.
Les partenaires de cette campagne : Les Amis de la Terre, Greenpeace, Agir pour l'Environnement, ATTAC, Coordination Nationale de Défense des Semences Fermières, Confédération paysanne, Fédération Nationale des producteurs de l'Agriculture Biologique, OGM Dangers, Coordination rurale, CNAFAL Fédération Nature et Progrès, France Nature Environnement.

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- Communiqué de presse commun*
Angers, le 13 novembre 2002

Agriculture « raisonnée » : miracle ou arnaque ?

La tenue cette semaine, successivement et dans le même Centre des Congrès d' Angers, d'un colloque national « Rio + 10 » sur le développement durable et d'un colloque régional sur l'agriculture « raisonnée » interpelle la réflexion.
A l'heure où le développement durable apparaît comme une nécessité, aux niveaux mondial, national et local, et mobilise les énergies dans notre ville d'Angers, nous posons la question de savoir si l'agriculture dite raisonnée » s'inscrit dans cette démarche et en partage les objectifs.

Le constat qu'il existe une crise de l'agriculture est malheureusement facile à faire : intensification des exploitations conduisant à une désertification des campagnes et à de graves problèmes sociaux, pollution des eaux par les nitrates et les pesticides, déséquilibres naturels (prolifération d'algues vertes, baisse de la biodiversité, mortalité des abeilles.), menaces sanitaires sur l'alimentation - les impasses économiques, écologiques et sociales du modèle agricole productiviste exigent que place soit faite à un large débat au niveau européen et à une nécessaire remise en cause pour parvenir à des pratiques plus durables.

L'agriculture « raisonnée » apporte-t-elle des solutions de long terme ?
Nous en doutons fortement. D'une part parce que le cahier des charges qu'elle s'est donnée se contente, pour une bonne part, de rappeler des normes existantes (par exemple sur la maîtrise des volumes d'eau consommés) mais ne fixe pas de contraintes qui puissent améliorer durablement la qualité des eaux et des sols.
D'autre part parce que le réseau qui s'active actuellement pour promouvoir cette idée d' « agriculture raisonnée » rassemble tous les acteurs de l' agriculture intensive : syndicats agricoles majoritaires (FNSEA, CNJA.), industries phytosanitaires et transnationales de la biotechnologie (Sanders, Monsanto, Aventis, Novartis.) et grande distribution (Promodès, Auchan.). On comprend que la mauvaise image actuelle de l'agriculture pèse sur des intérêts commerciaux énormes et menace les aides qu'elle reçoit des instances européennes.

Devant ces constats, nous nous demandons si ce modèle de l'agriculture raisonnée » engage réellement la société vers une mutation des pratiques agricoles ou si au contraire elle n'est qu'une entreprise de communication destinée à faire croire qu'on a réussi soudain à ménager rentabilité et qualité, sans réellement s'engager dans un changement des pratiques, qui serait inconfortable pour les firmes agrochimiques comme pour les promoteurs d'OGM.
Quelles garanties l'agriculture « raisonnée » est-elle à même de fournir à la société sur les résultats ?

En outre, il nous semble que la promotion de ce modèle met en danger des types d'agriculture qui font de réels efforts pour lier respect de l' environnement, qualité sanitaire et maintien des paysans à la terre (agricultures biologique, durable ou paysanne.). Elle est même de nature à semer la confusion dans l'esprit des consommateurs et des agriculteurs.

Nous mettons donc en garde les consommateurs, qui sont les financeurs par leurs impôts du modèle agricole subventionné, et les invitons à exiger des éclaircissements avant de cautionner l'agriculture raisonnée par leurs achats.

Nous dénonçons le fait que le Conseil régional des Pays de la Loire et le Conseil général du Maine et Loire apportent leur aide et leur caution à l' agriculture « raisonnée » alors qu'ils écartent de cette aide le GABB Anjou, qui est le syndicat des agriculteurs bio en Maine et Loire.

* Signataires : Agir pour l'environnement, Alternative-Santé-l'Impatient, CABA-Biocoop, Confédération Paysanne, CIVAM-agriculture durable 49, GABB Anjou, Sauvegarde de l'Anjou, Union des Apiculteurs, Les Verts.

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- Technoscience cherche intellos par Jacques TESTART

Libération, lundi 18 novembre 2002 www.liberation.com

Fort heureusement, ceux qu'il est convenu de nommer «intellectuels» se mobilisent, s'insurgent ou pétitionnent depuis toujours contre des idées ou des actions qu'ils jugent inacceptables, dans les domaines de la littérature, de l'art, de la sociologie, de l'économie ou de la politique. Si la science, source de concepts et de connaissance, séduit depuis toujours les intellectuels, ils demeurent bien frileux dès qu'il s'agit d'évaluer la technoscience, cet appareil industriel pour la maîtrise et l'efficacité économique. Comme s'ils éprouvaient un complexe d'incompétence pour intervenir dans l'univers des techniques, ou comme s'ils estimaient que cet univers ne concerne que les spécialistes. De leur côté, beaucoup de travailleurs et d'industriels de la technoscience s'indignent du fait que la culture les ignore. Ils souhaiteraient plus de considération, ce qui signifie aussi davantage de crédit (s), d'incitations pour éveiller des vocations, pour informer sur leurs missions, leurs succès, leur philosophie.
C'est vrai, la culture ne s'est pas emparée des productions de la technoscience mais le plus grave n'est pas l'injustice ainsi faite à une activité qui est une composante légitime de la société. Puisque cette activité mène le monde bien plus que «la culture», on ne peut plus comprendre, analyser, prévoir, sans prendre en compte sa production. Ainsi les intellectuels qui snobent le développement technologique ne peuvent plus vraiment se revendiquer comme tels.
Ne nions pas que la technoscience est susceptible, et que ceux qui se sont essayés à l'analyser sans lésiner sur la critique, comme ils font pour un objet social ordinaire, ont été balayés par le souffle hégémonique du progrès annoncé, ou se sont finalement rangés parmi les contemplateurs, voire les admirateurs souvent fascinés. La technoscience ne reconnaît que les vérités qu'on peut démontrer ; il n'y a donc plus place pour les prurits de la subjectivité, ces vestiges du passéisme et de l'obscurantisme, que le «progrès» inéluctable écrase sans vergogne. Si bien que les Lumières ont cédé devant l'électricité.

Quand l'électricité devient la fille du nucléaire, c'est-à-dire la soeur des déchets mortels qui dureront des milliers d'années, l'intellectuel, héritier des Lumières, peut-il encore se protéger des accusations délétères d'obscurantisme en fuyant l'arène ? Peut-il, sans perdre son statut, se consacrer essentiellement à des futilités à la mode, à des débats «très tendance» ? En classant l'objet «nucléaire» au rang des choses étrangères à son cerveau, l'intellectuel abandonne lâchement le terrain de l'intelligence et de la survie à de misérables militants qui se castagnent avec les
miliciens de l'appareil économique.

Parfois, l'intellectuel se régale d'un objet de substitution : quand la biomédecine construit un appareil technique et idéologique qui va permettre de trier les enfants dans l'oeuf («diagnostic préimplantatoire»), selon leur conformité aux préjugés des généticiens, ou aux images publicitaires, l'intellectuel ne regarde que les chiffons rouges qu'on agite sous son nez, des mères porteuses au clonage. «On ne peut pas arrêter le progrès des connaissances», scande-t-il, cautionnant ainsi la confusion opportuniste entre faire et connaître, comme si aucune intelligence ne devait s'immiscer quand la volonté de puissance trouve la caution de fantasmes majoritaires.

Voici venu le temps des OGM et surtout des PGM (plantes génétiquement modifiées). Non seulement c'est technique mais, en plus, c'est agricole ! Peut-on s'impliquer dans pareilles disputes quand on a lu tout Platon ? Dans l'affrontement désordonné autour des PGM, il y a deux entrées. La première, «classique», ressortit de la politique (hégémonie des multinationales, survie de l'agriculture paysanne, etc.) et de l'écologie (environnement, risques alimentaires, etc.) : comme pour l'énergie nucléaire et la procréation médicalisée, les arguments ou les invectives recouvrent en ces domaines des façons diverses de penser le monde, ou de s'en servir, qui confirment que les humains ne sont pas tous pareils. L'autre entrée du thème PGM est exceptionnelle et atteint l'ineptie puisque cette technologie est toujours incapable de démontrer ses avantages prétendus après six années de diffusion massive sur la planète (52 millions d'hectares cultivés !). Même les opposants les plus bornés reconnaissent que les centrales nucléaires produisent de l'électricité ou que le tri des embryons permet d'éviter des avortements. Côté PGM, aucun résultat reproductible n'est venu alimenter la balance de précaution en faisant peser l'intérêt public face à des menaces irréversibles ! On voit là poindre un chemin de combat pour des intellectuels soucieux de défendre un monde durable, ou de revendiquer l'honnêteté des arguments, ou seulement d'exiger que la logique et la réalité l'emportent sur la croyance technicienne que «ça va finir par marcher»... Mais ce chemin devient un boulevard quand les opposants aux PGM se trouvent privés de parole comme il arrive de plus en plus souvent : campagnes de calomnies contre les leaders, faux «débats» télévisés où l'opposition est annulée, plaidoyers pro -OGM dans les médias sans que les réactions ne soient publiées, condamnation et emprisonnement de militants syndicaux, etc. On comprend que le lobby des PGM ait eu besoin de changer les règles du jeu démocratique : aucun débat n'est plus tenable si les opposants révèlent l'inanité du projet, car le public en viendrait de plus en plus à conclure que ces végétaux doivent encore rester dans les laboratoires... Cette situation absurde et la censure qui l'accompagne n'ont pas entraîné la mobilisation des intellectuels, alors qu'il ne s'agit plus ici de technologies mais de pratiques sociales censées être soumises à la pensée critique.

Fort heureusement pour contrer les excès de la technoscience, bras armé de la mondialisation libérale, le mouvement associatif et syndical sécrète actuellement des acteurs courageux qui sont aussi des penseurs de la complexité. Ils défendent les intérêts de l'humanité et des générations futures plutôt que des intérêts de boutique. Ceux-là sont les figures essentielles de l'intellectuel postmoderne.

Jacques TESTART

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- Journal du GSM n°5 - 20 novembre 2002
Pour le recevoir : delamotte76@hotmail.com

Sommaire
A - ANTENNES RELAIS

INTERNATIONAL

LES MEDECINS TIRENT LA SONETTE D'ALARME (ALLEMAGNE)

1. Le President de la Chambre des Medecins de Basse Saxe (KREBS-KOMPASS.DE)
2. APPEL DE FRIBOURG (Association de Medecins Praticiens - IGUMED)

ARTICLES DE PRESSE

1. Espagne - Castilla de la Mancha - Reglementation des installations (EFE)
2. Espagne - L'Escala - Retrait d'une antenne de Telephonica mobile (ASSOCIATION LOCALE)
3. Espagne - Jaen - Le juge donne raison au college (EL PAIS)
4. Espagne - Sant Joan - Accord entre le Maire et Telephonica (DIARIO DE IBIZA)
5. Canada - Revoir la procedure de placement des antennes relais (EMFGURU)
6. Allemagne - Constitution de la plainte collective aux USA (ESMOG)
7. Allemagne - Le Gouvernement Bavarois s'exprime sans egard (ESMOG)
8. Angleterre - Systeme Tetra 'versus' sante des Officiers de Police (MAST SANITY)
9. USA - Les chercheurs allemands et italiens associent maladies et GSM (JEFFREY SILVA)

FRANCE

ARTICLES DE PRESSE

1. Plougastel - 4 antennes de plus et une augmentation de risque (VERTS-BREST)
2. "Zones non rentables" - Les collectivites locales devront financer (LE MONDE)
3. Marseille - 1 - Bras de fer entre la Mairie et Orange (LA PROVENCE)
4. Marseille - 2 - Le Juge donne raison a la Mairie (AFP)
5. Marseille - 3 - La justice deboute Orange (LA PROVENCE)
6. Annecy - Information sur les HLM et reunions d'info (ASSOCIATION LOCALE)
7. Beauvais - l'OPAC refuse toute nouvelle installation (LE PARISIEN)
8. Cabrieres - Les riverains voient rouge contre Orange (NICE MATIN)
9. Vallauris - Un pylone implante sans autorisation (NICE MATIN)
10. Colombes - Nouvelle manifestation contre les antennes (LE PARISIEN)
11. Colombes - La polemique rebondit autour des antennes (LE PARISIEN)
12. Saint-Maur - La ville dit non aux nouvelles antennes (LE PARISIEN)
13. Juvisy sur Orge - Le Ministere de la Sante absent au RDV (LE PARISIEN)
14. Banlieue parisienne - Le point sur les problemes de riverains (LE PARISIEN)
15. St-Cyr l'Ecole - L'institut de veille sanitaire va enqueter (AFP)
16. St-Cyr l'Ecole - Premiere enquete sanitaire (LE PARISIEN)
17. St-Cyr l'Ecole - Communique des Associations (ADEEO, FCPE, GPEI, PRIARTEM)
18. Paris Ve & XVe - La pression des parents d'eleves a porte ses fruits (LE PARISIEN)
19. Paris Xe - Bras de fer contre les antennes relais (LE PARISIEN)
20. Paris - Des Associations interpellent le Gouvernement (VERTS-BREST)
21. Paris - Des Associations interpellent les partenaires des operateurs (AFP)

LES OPERATEURS SANS ASSURANCE...

1. Antennes Relais - Les assureurs s'alarment (RADIO FRANCE INTERNATIONAL)
2. Telephonie mobile - Pas d'assurance contre les antennes relais (LE POINT)
3. Impossibilite d'assurer des risques non identifies (RISKASSUR)
4. Les assureurs reconnaissent les risques des antennes relais (LE PARISIEN)
5. En Europe, beaucoup n'assurent plus le GSM (Associations europeennes)

SANTE - CE QUE FONT OU NE FONT PAS LES ELUS

1. Droit - Les pouvoirs du Maire (DROIT DE L'ENVIRONNEMENT)
2. Paris XVIe - Les elus veulent tout savoir sur les antennes (LE PARISIEN)
3. Les antennes relais inquietent de nombreux elus (METRO)
4. Telephonie Mobile - Le comite d'experts scientifiques de l'Opecst est recuse (Communique PRIARTEM)
5. Senat - Rapport de 2 senateurs pour l'Opecst (SENAT.FR)
6. Des senateurs affirment que le portable presente aucun risque (LE MONDE
INFORMATIQUE)
7. Rapport de l'Opecst - Les parlementaires rassurent (LE FIGARO)
8. Clarification des effets biologiques sur l'homme (ASSOCIATION TAURENS)
9. UMTS - Jacques Chirac au secours des Telecoms (OUEST FRANCE)
10. Sante - Reponse de Jacques Chirac a des riverains (ASSOCIATION TAURENS)
11. Un depute europeen demande le Principe de Precaution (CITOYENDEUROPE)
12. La nouvelle proposition de loi d'un depute (AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT)
13. Lepage et Rivasi creent un observatoire d'Alerte Ecologique : OVALE (QUOTIDIEN DU MEDECIN)

LES NORMES DE RAYONNEMENT SONT EXCESSIVES

1. Dr Neil Cherry - Critique des normes de l'Icnirp (Resume) (DR CHERRY/GAUTIER)
2. Argentine - Principe de precaution, baisse des normes (DR MONTENEGRO)

B - TELEPHONES PORTABLES

1. UMTS - Risque de ne pas etre rentable avant ... 2014 (VIPRESS)
2. Station essence - Le portable est un reel danger (BP FRANCE)
3. Il n'y aura pas d'Orange au pays des Kiwis (CAPITAL)
4. La problematique neutralisation des portables (LE MONDE)
5. DGS - La plaquette de recommandations, des gestes simples (INTERNAUTES)
6. Enfants - De nouveaux portables avec des jeux! (CB NEWS)

C - ETUDES SCIENTIFIQUES ET GSM (ETAT DES LIEUX)

1. Etude Marinelli : Ondes pulsees et oncogenese (NEW SCIENTIST)
2. Exposition aux antennes relais, un risque reel (PROF HYLAND)
3. Constat - Effets des champs electromagnetique sur le cerveau (R GAUTIER)
4. Etude - Neurones sous champs EM pulses ou non pulses (BEASON & SEMM)
5. Etudes IN VITRO sur l'action des ondes pulsees GSM (2002) (R GAUTIER)
6. Canada - Lancement d'une nouvelle etude sur le cancer et le GSM (QL)
7. France - Rappel d'infos sur le GSM en 2000 (QUOTIDIEN DU MEDECIN)
8. Korbach - Etude sanguine par/sur les riverains proches d'antennes (ICRESERVE)
9. USA - La recherche medicale sous controle des Compagnies (NEJM)
10. USA - Un exemple de rapport officiel douteux... (MICROWAVES NEWS)

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- Démontage d'antennes-relais sur des écoles: la justice déboute Orange

MARSEILLE, 19 nov (AFP) - La justice a débouté Orange en donnant raison à la mairie de Marseille qui, au nom du principe de précaution, avait fait démonter des antennes-relais de téléphone portable des toits de trois écoles, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Dans une ordonnance rendue le 28 octobre, le juge des référés a débouté la société de téléphonie mobile Orange, qui l'avait saisie après avoir été subitement privée de ses installations en mai dernier, a annoncé la Provence dans son édition de mardi. Orange s'estimait victime d'une voie de fait, la ville se passant de toute décision de justice pour faire exécuter cette mesure qui revenait à rompre unilatéralement les conventions d'occupation du domaine public la liant à Orange et à SFR jusqu'en 2006. Cependant, le vice-président du tribunal a estimé que la municipalité était fondée à exercer ce pouvoir et a condamné Orange à lui verser 2.000 euros.
Lorsque le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin (UMP), avait décidé de résilier les conventions, sous la pression de parents inquiets, Orange avait saisi la justice, demandant une astreinte de 20.000 EUR par jour à l'encontre de la municipalité.

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- IDF, un potentiel insoupçonné de développement des éoliennes

PARIS, 21 nov (AFP) - Une toute petite éolienne sur la Tour Montparnasse ou la Défense, juste assez d'électricité pour l'éclairage du bâtiment : "On peut très bien l'imaginer, ça ne se verrait pas du tout du sol", affirme "à titre personnel" un élu local Verts d'Ile-de-France Christian Brett.
Il y a peu, "personne ne croyait qu'il y ait un gisement d'éolien" en région parisienne, relève M. Brett qui a pris il y a quelques semaines la présidence de l'Agence régionale de l'environnement et des nouvelles énergies (ARENE).

C'est pour le vérifier que ce service public rattaché au Conseil régional et l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) ont fait dresser par un bureau d'études de Lille, Espace Environnement Développement, une cartographie des sites franciliens les plus ventés.

Le résultat de ce travail, un "atlas éolien d'Ile-de-France", a été présenté jeudi à la presse par M. Brett et le délégué régional de l'ADEME, Gérald Ouzounian.

Il révèle qu'une centaine de mégawatts (MW) d'électricité éolienne pourraient être produits de manière rentable à l'horizon 2010 avec des aérogénérateurs de 1 à 2 MW et d'assez grande envergure (80/100 mètres de hauteur, 60/80 mètres de diamètre).
Le chiffre fournirait une contribution aux obligations internationales de la France qui doit faire 10.000 MW d'éolien en 2010 pour respecter une directive (loi-cadre de l'UE) sur l'électricité fabriquée avec des sources d'énergie renouvelables (vent, solaire, hydraulique).

Il représenterait la consommation annuelle d'électricité de 90.000 foyers hors chauffage en 2010. Moitié moins si les foyers sont équipés de chauffage électrique, selon M. Ouzounian.

L'étude a surpris d'autant que des limites sévères lui avaient été fixées. Par précaution avaient été exclus non seulement les trois parcs naturels régionaux de la région parisienne mais encore toutes les zones naturelles et protégées d'Ile-de-France : sites classés, sites inscrits, sites Natura 2000.

De surcroît un site ne pouvait être retenu que s'il pouvait atteindre une dizaine d'hectares et héberger des machines distantes d'au moins 300/400 mètres des habitations les plus proches.

Les sites sélectionnés ne sont évidemment pas les "gratte-ciels" parisiens, où seules quelques mini-installations de 350 kilowatts pourraient être envisagées, mais des zones rurales de l'ouest et de l'est de la grande banlieue, dans la région de Mantes-la-Jolie (Yvelines) et de Meaux (Seine-et-Marne) par exemple.

Au total 25 communes d'Ile-de-France, dans les Yvelines et en Seine-et-Marne, plus Saint-Cler-sur-Epte dans le Val d'Oise, abritent les meilleurs sites pour des éoliennes. Elles ne comptent chacune que quelques centaines d'habitants.

Leurs maires ont été avertis par écrit. Cela ne veut pas dire qu'ils manifesteront de l'intérêt pour des projets. "L'atlas montre les potentialités" mais les potentialités "n'ont rien à voir avec les réalisations", assure M. Brett. Reste à savoir si les installations "seront acceptables pour les populations".

Selon France énergie éolienne, la puissance éolienne installée totalise actuellement 131 MW en France, lanterne rouge des grands pays de l'UE. Elle atteint 10.650 MW en Allemagne, 4.079 MW en Espagne et 2.515 MW au Danemark, a précisé jeudi l'association en citant les données de l'EWEA, l'association européenne de référence.

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- L'Ecologiste n° 8 est paru !
Trimestriel, 84 pages couleurs, en kiosque novembre-janvier, 6 euros

Dossier : l'état de la planète

Quel responsable de la Commission européenne, peu avant le sommet des Nations Unies consacré à l'état de la planète, s'est-il déclaré en faveur de la « décroissance » économique, déclarant même : « Pour que l'humanité survive, il faut que le capitalisme meure » ? Son président. C'était en 1972, c'était Sicco Mansholt.

Un dossier central de 44 pages
Le dossier de L'Ecologiste n° 8 est consacré à l'état de la planète, ses causes et ses remèdes. Il s'ouvre sur un bilan des promesses depuis le premier sommet des Nations Unies sur « l'environnement humain » tenu à Stockholm en juin 1972. Il comprend notamment un article exceptionnel sur l' empreinte écologique de l'humanité de Matthis Wackernagel, présenté pour la première fois en français dans L'Ecologiste après sa publication cet été dans les comptes rendus de l'Académie des sciences des Etats-Unis. L'auteur démontre que, depuis les années 1980 , nous consommons plus que ce que la planète peut durablement produire. Si tous les habitants du monde consommaient comme les Français, il faudrait deux planètes supplémentaires ! Une étude complémentaire de Thierry Thouvenot (WWF France) détaille l' empreinte écologique de la France, de Paris et de Besançon.

Quel est le bilan du sommet de Johannesburg ? Un succès. pour les multinationales. Parmi les articles proposés, celui de Vandana Shiva (Inde), l'une des grandes voix des ONG du Sud à Johannesburg, montre comment le sommet a été détourné.

Que faire ? « D'autres mondes sont possibles » ! L'Ecologiste publie une synthèse de Teddy Goldsmith et présente l'économiste de la décroissance, Georgescu-Roegen, ainsi que la naissance de la critique de la « croissance », pilier de la pensée écologiste.
Egalement au sommaire.
Un article de Jean-Philippe Joseph, professeur agrégé d'économie, sur le modèle industriel de l'eau : la démocratie est-elle compatible avec les grandes sociétés de l'eau ? A lire également : la victoire des Indiens Jarawa (Inde) après la campagne de Survival International, les discussions européennes pour réduire les pesticides avec de remarquables diminutions déjà effectuées dans certains pays, le bilan du Sommet de l'alimentation à Rome. A lire aussi l'article d'Hélène Gassin de Greenpeace France sur le chauffage électrique au moment où il est question de renouveler le parc nucléaire. Avec également des articles sur le peuple roumain des Maramures, le papier recyclé, la nouvelle forme de militantisme écologique par le directeur de Greenpeace Etats-Unis, la politique française des transports, les OGM. et les rubriques habituelles.

« Enfin l'édition française de The Ecologist ! » Le Monde. « Un titre de référence » Libération « Une grande revue est née » Politis. « Excellent » Le Monde diplomatique Prix au numéro 6 euros (port offert) Abonnement 1 an, quatre n° : 22,50 euros
L'Ecologiste, 25, rue de Fécamp - 75012 PARIS
Tel 01 46 28 70 32 - Fax 01 43 47 03 38
Courriel contact@ecologiste.org - Site Internet : www.ecologiste.org

Directeur de publication : Teddy Goldsmith. Rédacteur en chef : Thierry Jaccaud

Posté par Stéphen Kerckhove le 26/11.

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