jeu 24 oct - mer 06 nov |
Colloque Brevet Parlement Européen, extension du droit de brevet aux logiciels et au vivant. | 25/10/02 |
Site Sound Effect | 31/10/02 |
Canada - Coalition contre la pauvreté - 10 ans + tard | 01/11/02 |
PHP4 sur l'autre.net | 01/11/02 |
[Globe-info] [offre d'emploi] animateur Technologies de l'information et de la communication | 05/11/02 |
[Globe-membres] [Press_4d] Débat du 29 novembre - Pollutec : des déplacements non motorisés pour un air moins pollué | 05/11/02 |
animations spectacles Vaut le détour... On pourrait contacter si on tient une AG physique... ;-) | 01/11/02 |
[Globe-membres] Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°30] | 28/10/02 |
[Globe-membres] Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°31] | 05/11/02 |
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Colloque Brevet Parlement Européen, extension du droit de brevet aux logiciels et au vivant. |
Bonjour, Je vous envoie la maquette du projet de journée organisée par les Verts du Parlement Européen sur l'extension du droit de brevet aux logiciels et au vivant. Cette maquette devrait évoluer dans les jours qui viennent. En espérant que vous pourrez y assister, bien cordialement, -- Jean-Pierre Berlan Directeur de Recherche INRA/CTESI Mel : jpe.berlan@wanadoo.fr Les brevets logiciels : un obstacle à la société de l'information Conférence du Groupe des Verts/ALE PE salle ASP 1E2 Mardi 26 novembre 2002 14h Arrivée et inscription 14h30 Introduction et présentation par Danielle Auroi, MPE (Les Verts, France) 14h45 PANEL I : Droit des logiciels Hartmult Pilcht : Brevetage versus copyright M.Rocard, MPE (PSE, France, Président de la Commission Culture), rapporteur pour avis : Les tentatives législatives de brevetage des logiciels Panel éventuellement présidé par G. Fraisse, MPE (GUE, France) à confirmer 15h45 Ouverture JP Berlan (INRA, France) Les dangers de l'extension de la logique du brevet 16h30 PANEL II : Economie du logiciel Brian Kahin Macro-économie des brevets logiciels par à confirmer Pierre Haren Représentant du secteur privé propriétaire (Ilog) à confirmer Richard Stallman (Free Software Foundation) Impact sur les formats de données ouverts et le logiciel libre Panel éventuellement présidé par M. Cappato (PRT, Italie) 18h PANEL IV : Table ronde : perspectives Panel présidé par Paul Lannoye, MPE (Ecolo, Belgique) avec participation de MPE d'autres groupes qui soutiennent les amendements + Hartmult Pilch 18h30 CONCLUSION par Danielle Auroi, MPE Interprétation assurée en français-anglais Informations et inscription : Laurence Van de Walle lvandewalle@europarl.eu.int tel : +322284 1695 |
Site Sound Effect |
Bonjour, Je m'occupe de refaire le site de l'asso Sound Effect qui est actuellement hébergé chez vous. Cette refonte est dynamique et j'voulais savoir si vous gérez le PHP / MySQL, les sessions PHP, et la librairie GD2 (ouf!) Merci de me répondre. Christophe. |
x_chm@hotmail.com |
Canada - Coalition contre la pauvreté - 10 ans + tard |
Traduction sommaire d’un texte sur un groupe de radicaux canadiens, OCAP, la coalition ontarienne contre la pauvreté active dans la province d’Ontario. D’inspiration libertaire leurs actions se démarquent pas mal du citoyennisme et de la pacification bureaucrate. Site internet : http://www.OCAP.ca/ CD « fight to win » compilation de soutien par Bakunin’s bum : http://www.g7welcomingcommittee.com/fighttowin_release.html Ontario Common Front: http://www.ocap.ca/dispatch.cgi/ocf Shawn Brant, un des membres et organisateur, lors d’un atelier public anticapitaliste : « Il est trop tard pour les concessions » « Il n’est pas suffisant pour nous de virer des politiciens comme Mike Harris d’Ontario et dire Ok c’est mieux maintenant, car ce sont les fondations mêmes du système qui permettent à des ordures comme ceux ci d’émerger et nous devons changer ce système pour ne plus jamais permettre ces attaques d’être menée contre les gens Voici ce pourquoi OCAP se bat. C’est ce pourquoi OCAP se bat lorsqu’on parle de changements révolutionnaires. Nous ne permettrons pas des concessions de surgir qui nous stopperons dans notre avancée, car il est trop tard… Il est trop tard pour ce gouvernement pour faire des concessions. Et ils le savent (…) Et les vies de leurs victimes ne peuvent être écartées sans représailles et conséquences.» Présentation d’OCAP : « OCAP c’est quoi ? C’est une organisation d’action directe anti-pauvreté basée à Toronto, Ontario, Canada. Nous menons des campagnes contre les politiques gouvernementales régressives alors qu’elles affectent les pauvres et les gens qui travaillent. De plus nous offrons un soutien par action directe au niveau individuel contre les évictions de logements, les fins de prestations sociales et les déportations. Nous croyons au pouvoir du peuple à s’organiser lui-même. Nous croyons au pouvoir de la résistance « OCAP, une courte histoire. Depuis 1990, OCAP a confronté des gouvernements ontariens successifs issus des trois partis dominants, Libéraux, Néo démocrates et conservateurs. Les méthodes d’OCAP se sont développées alors que l’organisation a évoluée et que l’agenda d’exclusion sociale s’est intensifié. Quoiqu’il en soit OCAP a toujours travaillé à construire un mouvement des pauvres qui remporte des victoires en créant des crises politiques pour ceux au pouvoir, en menant des actions collectives de perturbation. OCAP a développé une capacité à défendre les gens sur une base quotidienne. Nous amenons des délégations de masse aux bureaux d’aide sociale ou d’immigration afin d’obtenir ce qui est dû ou de bloquer les déportations. Nous confrontons les propriétaires qui tentent d’évincer les locataires et nous piquetons les employeurs qui refusent leurs salaires ou travailleurs mis à la porte. OCAP a aussi développé les compétences requises pour aller au tribunal et représenter ceux-celles qui sont harcelés avec des amendes pour avoir campé dans un parc sans permis, mendiés près d’une entrée de métro et autres outils de classe que le système de justice utilise pour criminaliser les pauvres. OCAP a mené des actions plus larges. Nous occupons des immeubles vides, des parcs publics, nous fermons des réunions du conseil de ville, nous envahissons des restaurants de luxe, marchons dans les quartiers riches et nous nous battons avec le RCMP, la police royale montée canadienne sur la colline parlementaire à Ottawa pour défendre les sans-logis. Nous ciblons et perturbons les entreprises et les agences qui mettent en place les programmes de workfare (travail obligatoire) afin d’exploiter les pauvres et de miner la force des travailleurs employés. Nous confrontons les flics et les gardes de sécurité qui attaquent les gens de la rue, les jeunes et les communautés de couleur. Tout en construisant cette résistance à la guerre aux pauvres, nous contribuons aussi à élargir la bataille plus vaste contre l’agenda du Capital Global et ses affreuses manifestations locales en Ontario – les Mike Harris, Parti conservateur, le gouvernement. Quand nous avons marché sur la législature ontarienne le 15 juin 2000 faisant face aux flics anti-émeutes dans ce qui est connu comme « L’émeute de Queen’s Park » nous avons lancé un appel à toute la classe prolétaire et aux organisations populaires à se battre pour gagner « Fight to win ». OCAP considère que les régimes comme les tories d’Ontario vont accroître leurs attaques sur la population aussi longtemps que notre mouvement reste prisonnier des méthodes de protestation contenue. Nous appelons à une vraie résistance qui puisse rendre l’agenda de régression sociale impossible à appliquer. Avec des douzaines d’organisations des Premières Nations (autochtones), des travailleurs et des communautés, OCAP a monté une campagne de perturbation économique contre le gouvernement Harris en octobre 2001. Sur nos lieux de travail dans nos communautés il y a un pouvoir qui est littéralement impossible à arrêter. Nous pouvons perturber et défaire l’agenda qui nous exploite en tant que travailleurs, nous dérobant la santé, l’éducation et empoisonnant notre environnement. Cependant nous ne pouvons faire cela que si nous dépassons les rituels de l’opposition factice et si nous nous battons pour gagner. FIGHT TO WIN. OCAP est une organisation dédiée au combat politique contre un système politique qui maintient et profite de l’inégalité, l’indignité et la souffrance de la pauvreté. OCAP croit que le système opère pour le bénéfice des riches alors que les pauvres et les travailleurs s’asservissent pour peu en retour. OCAP sait que le système ne changera que lorsque les gens le fonceront à changer, au moyen de la résistance organisée et du combat. OCAP est composé de personnes qui ont décidé d’arrêter de se plaindre et de commencer à se battre. Dans sa onzième année d’histoire OCAP a montré qu’un mouvement de pauvre peu secouer ceux au pouvoir et contribuer à l’élaboration de luttes sociales décisives. En tant qu’organisation militante, anti-capitaliste, nous rejetons la notion selon laquelle nous avons des intérêts communs avec les détenteurs du pouvoir économique et politique. Nous rejetons aussi les rituels de la protestation symbolique qui confine les mouvements sociaux au niveau de vaines discussions morales. Nous nous battons pour gagner et nous faisons parti d’une force croissante dans la société qui est prête à s’organiser sur cette base. » « L’Ontario est ouvert pour le Business » Premier Ministre d’Ontario Mike Harris Depuis 1995, les problèmes sociaux en Ontario se sont aggravés : - Le nombre de familles sous le seuil de pauvreté a augmenté - A Toronto les rangs des pauvres grossissent plus vite que ceux des riches - Les loyers augmentent plus vite que les revenus - Le nombre de sans logement s’accroît - Plus de 2000 familles sont évincées chaque mois rien qu’à Toronto - Quelques 60 000 familles ontariennes ont été évincées de leurs logements en 2000. Ce nombre a grimpé de 10% annuellement depuis l’abolition du contrôle des loyers par le gouvernement Harris en 1998. - 19 sans logement sont morts dans l’hiver 2000 - Les hausses de salaires sont inférieures à celles salaires et revenus boursiers des PDG - Les changements du Child Welfare Act ont résulté en une hausse de 56% des retraits d’enfants des familles appauvries des premières nations. « Lorsque OCAP a occupé pacifiquement le bureau du ministre du travail, il n’y a eu aucune couverture médiatique. Lorsque OCAP a réalisé ce qui est appelé l’éviction du bureau du ministre des finances, ça a fait les unes des journaux. » Le Toronto Star (journal bourgeois) QUELQUES ACTIONS MAJEURES D’OCAP 1995 Marche sur Rosedale OCAP organise une marche bruyante de quelques 4000 personnes de Regent Park de Toronto – le plus vieux et un des plus pauvre projet de logement de la ville – et fait une courte distance dans les quartiers les plus riches avec quelques-unes unes des maisons les plus luxueuses du pays. La marche est répétée en 1996. 1997 Occupation de 88-90 Carlton St Reprise très publicisée d’un bâtiment abandonné pour le logement. La campagne intitulée « Use it or lose it » vise à forcer Toronto à instituer un règlement obligeant les propriétaires non-occupants à convertir les propriétés abandonnées en HLM. 1998 Mendicité de masse Lorsque le Chef de la police de Toronto, Dave Boothby appelle publiquement Ottawa à ré-introduire les lois anti-vagabondage et la législation anti-mendicité, OCAP organise une ‘mendicité de masse’ à travers des boutiques et un centre commercial du centre-ville. Senator Restaurant Le proprio d’une attraction touristique : un restaurant/jazz ‘high class’ s’allie avec son « Association de revalorisation d’affaire » et avec un conseiller municipal en appelant à la fermeture d’un local voisin de l’armée du salut. OCAP répond avec des piquetages quotidiens pour presque deux mois, forçant le propriétaire a changé d’idée sur la fermeture. 1999 Safe Park Pour protester contre la nouvelle campagne de Toronto ‘Targeted Policing’ (le harcèlement et la criminalisation des gens vivant dans la rue) et pour attirer l’attention sur le manque de places d’hébergement et de logement accessible, OCAP occupe un parc, ‘Allans Garden’. De la bouffe, du logement et des services communautaires sont accessibles à tous-toutes alors que des milliers tiennent le parc pendant trois jours, jusqu’à ce que la police exécute un raid matinal pour ‘nettoyer’ le parc. Après le raid des activistes étudiants et des sans logement lancent le ‘projet Allan Garden’ en dormant chaque vendredi dans le parc jusqu’à ce jour. Combat pour le logement OCAP mène une caravane de sans logements aux bâtiments du parlement à Ottawa pour demander que 1.2 milliards de dollars soient dépensés au niveau national pour le logement public chaque année pour les cinq prochaines années afin de loger les sans-logis. Plus de 1000 personnes se battent avec la police anti-émeute. Le leader du parti conservateur tente de s’adresser à la manif et il est battu à coup de pieds et de poings par les manifestants. Il est évacué par la police. 2000 Marche du 15 juin sur Queens Park Les manifestants d’OCAP marchent sur la législature ontarienne à Toronto et demandent à entrer pour s’adresser à l’assemblée concernant la pauvreté, la rue et les droits des travailleurs. Se voyant refuser l’entrée les 2000 sans logements, pauvres et travailleurs engagent une bataille de rue d’une heure avec la police. 45 policiers et 8 chevaux de police sont blessés. Le dommage à la propriété du gouvernement et à l’équipement policier est de 100 000 $. 40 manifestantEs sont arrêtés, incluant un organisateur clé d’OCAP. Le chef de la police de Toronto commence à parler d’OCAP en terme de ‘terroristes intérieurs’. Harris premier ministre, dénonce la manifestation lors d’un cocktail de soirée de la haute classe. 2001 Éviction du ministre ontarien des finances OCAP évacue symboliquement le bureau du ministre provincial des finances à Whitby, Ontario, jetant son équipement de bureau à la rue. Le raid sur le bureau donne au ministre une petite dose de « l’extrême perturbation, de l’intense souffrance et de l’extrême humiliation » que les locataires ressentent lorsqu’ils sont évincés de leurs logements, leurs affaires jetées à la rue. Ouverture de frontière à Akwesasne OCAP et des militants Mohawks ouvrent la frontière USA/Canada afin de permettre aux manifestants anti-globalisations de passer vers la ville de Québec pour dénoncer le Sommet des Amériques. 16 octobre 2001 Campagne de perturbation économique OCAP envoie des organisateurs dans chaque ville et petite ville d’Ontario pour appeler et former une large alliance de base – Le Front Commun Ontarien – dans le but de lancer une campagne massive de perturbation économique et chasser le gouvernement provincial. Le but : créer un mouvement d’opposition, durable, de base, qui coûtera tellement aux entreprises d’Ontario (et du Canada) que cela créera une crise politique faisant tomber le gouvernement. De façon significative, OCAP a lancé sa campagne sur une base anti-autoritaire. Contrairement au « journées d’actions » du mouvement syndical ontarien (grèves générales tournantes d’un jour dans les villes ontariennes au milieu des années 90) qui a été tué de l’intérieur par les leaders syndicaux, de peur de perdre le contrôle. OCAP rejette toute notion d’être le co-ordinateur central de cette campagne. Les syndicats ou groupes locaux individuels et les groupes communautaires organisent les actions qu’ils pensent appropriés pour leurs communautés et leurs membres, tels des blocages d’autoroute et de chemin de fer et les fermetures des points clés aux frontières (des millions de dollars de biens traversent les frontières d’Ontario chaque jour). A Toronto le « Front Commun contre Harris » est mené selon les méthodes anarchistes d’assemblées générales ouvertes et de démocratie directe. La campagne d’automne commence avec une fermeture massive du district financier de Toronto le 16 octobre 2001. « Si les gens n’ont pas de place ou vivre, OCAP incite les gens à pénétrer dans les bâtiments vides, ou érige une tente dans un parc de la ville. S’ils n’aiment pas les politiques gouvernementales, ils mènent des manifestations aux législatures ou les arguments sont souvent traduits en roches lancées à la police et aux politiciens molestés par les protestataires » Le Globe & Mail (journal bourgeois) OCAP en action ! -Actions au cas par cas sur des dossiers – Notre pain quotidien chaque jour et chaque semaine -Actions de type grandes campagnes (15 juin, Flaherty, Safe Park, Carlton, Ottawa Caravan etc.) -Actions intermédiaires – exploratoires par nature – pas attachées à un cas particulier et pas à une campagne. Elles sont considérées comme des « actions sur sujets spécifiques » mais pas des points historiques marquants. Des exemples sont les actions aux conseils municipaux, les perturbations des soi-disant rencontres de liaisons entre police et associatif, le piquetage de restaurants ou d’entreprises afin de cibler tel politicien ou homme d’affaire. Ces actions sont nombreuses et diverses. OCAP et les droits des travailleurs Bien qu’OCAP, par définition, soit une organisation des personnes pauvres, notre travail va au-delà des plaidoyers et actions habituels pour le stéréotype du pauvre, du chômeur ou du sans-logement. La logique d’aujourd’hui est de répandre la pauvreté, particulièrement parmi la population travailleuse de la planète. (…) Depuis que le gouvernement Harris est arrivé au pouvoir, il a systématiquement dépouillé les travailleurs des droits durement acquis. Ils ont supprimé la législation anti-briseurs de grèves, introduits le workfare, changés la législation des relations de travail afin de rendre difficile la syndicalisation sur le lieu de travail, et ils ont passé d’innombrables lois signalant une nouvelle ère d’arrogance et d’attaques patronales. Le slogan simplet du gouvernement le résume parfaitement : « Ontario, Open for Business » (Ontario ouvert pour le Business). OCAP a été en première ligne, dans la bataille pour les droits des travailleurs-euses. Non seulement les prestations sociales, les loyers et le logement accessible sont des problèmes essentiels pour les gens, mais aussi sur une base quotidienne, OCAP doit mener ses actions directes d’assistance sur le lieu de travail. Par exemple, un employé d’une station service a travaillé pendant deux semaines lorsqu’il demande à son patron son premier chèque de paye. Le boss dit qu’il n’a pas été vraiment engagé et que durant tout le temps où il travaillait, il était en fait en « entraînement » et que par conséquent il ne serait pas payé. Le matin suivant, OCAP organisa une marche vers la station d’essence. La période matinale très fréquentée est une « vache à lait » pour le profit de cette station Shell situé proche d’une sortie d’autoroute. Nous avons installé un piquetage impromptu à toutes les entrées de la station, bloquant les consommateurs potentiels. Nous avons passé des tracts aux conducteurs expliquant pourquoi nous piquetions et nous avons inclus les emplacements d’autres stations dans les environs qui payent leurs employés. Après une demi-heuree le gérant est sorti avec un chèque de paye. OCAP et l’immigration Depuis 1996, des gens sont venu voir OCAP pour de l’aide avec leurs problèmes d’immigration. Nous avons mené de l’assistance par action directe avec plus de 50 familles faisant face à un système d’immigration qui déporte les pauvres chaque jour sachant pertinemment qu’ils feront face à l’absolue pauvreté, à la persécution et même la menace de mort dès qu’ils sortiront de l’avion. Les familles venant voir OCAP font généralement face à une déportation imminente. Nous aidons les gens à remplir des demandes légales et è obtenir du soutien public, mais plus important, nous menons des actions contre le Département d’Immigration, le type d’actions qui fait de nous un tel embarras, une telle perturbation (« such an embarrassing, disruptive pain in the ass »), qu’il est plus facile pour l’état de donner à une famille un statut d’immigrant que d’essayer de poursuivre la déportation. Que ce soit en occupant le bureau du ministre de l’immigration, ou en perturbant le centre de déportation jusqu’à obtenir une rencontre avec la direction, les assistances en immigration ont été extrêmement efficaces et nous ont aidés à développer des relations cruciales avec les différentes communautés immigrantes. OCAP a travaillé sur les dossiers d’immigration avec des gens des Caraïbes, Russie, Georgie, Nigeria, Somalie, Afghanistan, Ouganda, Iran, Iraq, Sierra Leone et Djibouti. |
media@sympatico.ca |
PHP4 sur l'autre.net |
Bonjour, je souhaiterais savoir si vous envisagez de
supporter le PHP4 et quel version cela serait. Merci, Freeze |
freeze@free.fr |
[Globe-info] [offre d'emploi] animateur Technologies de l'information et de la communication |
L’association Culture et Promotion anime un réseau
de 25 associations d’éducation populaire qui agissent dans le développement
local et le développement social. Elle recrute, dans le cadre du
dispositif emplois jeunes (moins de 30 ans) Un animateur « Technologies de l’information et de la communication » Il aura pour mission de : - développer les outils de communication, d’échanges d’information utilisés par la tête de réseau (site web, liste de discussion…) ; - appuyer les associations membres du réseau pour développer leurs propres outils de communication et d’échanges d’information ; - animer des lieux d’échanges et de partage inter-associatif au niveau national et international ; - assurer des formations à partir d’outils pédagogiques multimédias existants (développement local, égalité des chances hommes/femmes) - concevoir et réaliser des outils multimédias à travers des démarches participatives. Compétences recherchées - expérience en conception et animation de système de communication et d’échanges (sites web, chat, forum, …) - expérience dans l’utilisation d’outils multimédias appliqués à la formation et à l’éducation - expérience et intérêt pour la vie associative - aptitude au travail en équipe, capacité d’initiatives et d’animation, sens de l’organisation et de la communication - anglais courant ; espagnol souhaité - niveau maîtrise ou DESS Poste localisé à Paris, 35 heures Déplacements réguliers dans les régions Salaire mensuel brut (x 13 mois) : 1700 euros Envoyer lettre et CV, avant le 15.11.02, uniquement par courrier ou par e-mail à : Culture et Promotion 28, rue Godefroy Cavaignac 75O11, PARIS |
e-mail : culture.promotion@globenet.org |
[Globe-membres] [Press_4d] Débat du 29 novembre - Pollutec : des déplacements non m otorisés pour un air moins pollué |
Conférence - débat Déplacements et pollution atmosphérique des déplacements non motorisés pour un air moins pollué le vendredi 29 novembre 2002 de 10h à 13h dans le cadre du 18ème Salon POLLUTEC Salon international des équipements, des technologies et des services de l'environnement pour l'industrie et les collectivités locales, Salle 11 du Grand Domino Parc Eurexpo - Lyon (voir ci-dessous comment se rendre à POLLUTEC) ****************************************************************** Débat organisé par 4D, avec le soutien du PREDIT 2002 – 2006 (Programme National de Recherche et d'Innovation dans les Transports terrestres). Les voitures actuelles polluent de moins en moins, même celles qui circulent au diesel. Mais il faut tenir compte de l’augmentation du nombre de véhicules dans nos contrées, du grand nombre d’anciennes voitures, et surtout de motocyclettes, non équipées de pot catalytiques encore en circulation et de la part importante prise par les transports routiers en France. On n’en a donc pas fini avec la pollution de l’air due aux déplacements motorisés. Des facteurs aggravent encore la situation comme la densité des véhicules en ville ou sur les routes lors des “ grands départs ”. Par ailleurs, il faut noter le nombre croissant de véhicules dotés de la climatisation qui a un effet néfaste sur le réchauffement de la planète, car elle est émettrice de CO2 et augmente l’émission de gaz à effet de serre. Les connaissances dont on dispose maintenant (grâce notamment aux recherches initiées par le PREDIT) sur la pollution de l’air liée à l’automobile ont beaucoup évolué ces dernières années, particulièrement en ce qui concerne ses effets sur la santé. Dans les vingt prochaines années, l’organisation des déplacements sera soumise à de nombreux changements. Les modes doux de déplacement : marche, vélo, roller… ou d’autres solutions alternatives à la voiture comme les transports en commun, l’accompagnement à pied des enfants, le co-voiturage… vont devoir se développer. C’est ce débat qu’a souhaité lancer l’association 4D en faisant intervenir des chercheurs et des professionnels des déplacements, de la santé…, des représentants d’associations, des usagers… Ce débat s’adresse à toutes celles et ceux que ces questions préoccupent ou interrogent. Au cours de ce débat, animé par Abel Guggenheim (4D et FNAUT), interviendront : - Jean-René Carré, INRETS - Michel Gilbert, Métropole grenobloise (sous réserve) - Céline Meunier, ARENE Ile-de-France - Philippe Vachette, ville de Chambéry - Olivier Louchard, Réseau Action Climat et la salle. Le débat se poursuivra de façon informelle par un apéritif. Un dossier aux participant-e-s sera distribué. Réservez dès aujourd’hui votre place ! FICHE D’INSCRIPTION La participation à ce débat est gratuite, mais pour avoir accès au lieu du débat, il est indispensable de remplir la fiche ci-dessous et la renvoyer par un moyen à votre convenance à : 4D Carlos de Freitas 7, Impasse Charles-Petit - 75001 Paris Tél. : 01 44 93 00 70 - Fax : 01 44 64 72 76 cdefreitas@association4d.org Merci. Nom Prénom Organisme Adresse Tél. Fax Participera au débat DÉPLACEMENTS ET POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE. Des déplacements non motorisés pour un air moins pollué, le lundi 29 novembre 2002. Je souhaite recevoir des informations sur les modalités d’adhésion et un dossier complet présentant les activités de 4D. Je souhaite être inscrit sur les listes de diffusion de 4D (e-mail et postale) et recevoir régulièrement vos invitations aux Mardis de 4D ainsi que l’avis de parution de vos nouveaux ouvrages. ************************ L’association 4D – Dossiers et Débats pour le Développement Durable - s'est donné pour objectif de confronter, capitaliser et faire connaître les réflexions théoriques et les pratiques de développement durable mises en œuvre par les élus, équipes municipales, associations, citoyens, syndicats, entreprises, chercheurs et étudiants… en France et à l'étranger. Son activité se décline en six grands types d'action d'intérêt général : des études-actions et missions d'expertise, des rencontres-débats et journées d'étude, locales ou nationales, des actions de sensibilisation et de formation à destination de tous les publics, des publications : ouvrages de référence, dossiers, cahiers pédagogiques et rapports, un centre de documentation alimenté par un observatoire de l’approche territoriale du développement durable, l’animation du Collectif Jo’burg 2002 rassemblant plus de 120 associations, collectifs et syndicats français pour préparer et assurer le suivi du Sommet Mondial sur le Développement Durable de Johannesburg. 4D a ainsi produit un certain nombre de livres et de rapports sur ces questions, portant son expertise sur le territoire tant français qu’européen : Analyse des expériences de villes étrangères dans le domaine des modes de transport non motorisés Des enquêtes de terrain ont été menées en 1997 à Ferrare (It.) et Fribourg (All.) - 174 p. – Volume 1 Puis à Bologne, Livourne (It.), Heidelberg (All.) et Graz (Aut.) – 82 p. - juillet 2000 – Volume 2 Prix : 18,29 € (1) + 9,15 € (2) = 27,44 € Le transport combiné de marchandises, enjeu de développement durable 132 p. - mai 2000 - Prix : 19,82 € Transport, mobilité, communication et enjeux urbains Etat des lieux, études de cas et guide d’action pour des « transports durables » en Europe 160 p. - juin 1996 - Prix : 19,82 € Des transports nommés Désir Actes du colloque organisé par 4D, à Strasbourg, en janvier 1995 - 226 p. - janvier 1996 - Publié aux Editions Syros Prix : 22,87 € Coordonnées de POLLUTEC Parc Eurexpo à Lyon • Navettes TCL Lyon => Eurexpo de Lyon Part Dieu "Vivier Merle". Premier départ de la Part Dieu à 08h05 (puis départ toutes les 5 mn jusqu’à 11 heures). • Direct vers Eurexpo du terminus de L. Bonnevay (Métro ligne A). Premier départ de L. Bonnevay à 08h15, puis départ toutes les 5 mn. Même chose pour le retour, de 11 h à 16h30, départ toutes les 10 mn. Carlos de Freitas Association 4D - Collectif Joburg 2002 cdefreitas@association4d.org 7, Impasse Charles Petit 75011 Paris Tél. : +33 (0) 1 44 93 00 70 Fax : + 33 (0) 1 44 64 72 76 Port. : + 33 (0) 6 61 72 92 70 |
cdefreitas@association4d.org |
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[Globe-membres] Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°30] |
Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°30] www.globenet.org/ape/ **************** SOMMAIRE - Recevoir le Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement - Communiqué d'Agir pour l'Environnement et Priartèm - 22 octobre 2002 : Téléphonie mobile, les assureurs n'assurent plus...! - AFP - 22 octobre 2002 : Les assureurs refusent d'assurer risques liés à la téléphonie mobile - Le Point - 25 octobre 2002 : Pas d'assurance contre les antennes-relais - Droit de l'environnement n°100 - Juillet/Août 2002 : Les pouvoirs de police du maire en matière d'antennes relais - AFP - 22 octobre 2002 : Le bruit, première nuisance en ville, devant le manque de sécurité - Communiqué d'Agir pour l'Environnement - 25 octobre 2002 : Nuisances sonores, la Ministre de l'Ecologie restera-t-elle sourde aux récriminations des habitants ? - Proposer une information : www.doublage-antibruit.com - BiblioEcolo : Vient de paraître / OGM, opinion grossièrement manipulée, lettre ouverte à la direction de l'Inra, 32 pages, Edition Inf'OGM, octobre 2002, 2 euros - Présentation du CD audio "SOS Planet Earth" **************** - Recevoir le Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement Chaque semaine, Agir pour l'Environnement vous fera parvenir une synthèse de l'actualité liée aux campagnes de mobilisation en cours (Téléphonie mobile, agriculture durable, énergies renouvelables, Agenda 21) Pour recevoir le Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement, cliquez sur le lien : mailto:ape.sk@globenet.org?subject=Recevoir%20le%20Mail-hebdo%20&body Pour effectuer un don à Agir pour l'Environnement : http://www.globenet.org/ape/frame/don.pdf Pour proposer une information à intégrer dans le Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement : mailto:ape.sk@globenet.org?subject=Proposer%20une%20information%20&body *************** Agir pour l'Environnement - Priartèm Communiqué de presse du 22 octobre 2002 TELEPHONIE MOBILE : Les assureurs n'assurent plus...! Bien loin de l'attitude rassurante adoptée par les opérateurs de téléphonie mobile, les sociétés d'assurance ont décidé, depuis le début de l'année, de ne plus couvrir les risques potentiels pris par les opérateurs de téléphonie mobile dans le domaine sanitaire. Dans un document interne, les sociétés de réassurance ont ainsi fait le choix d'exclure la prise en charge de tout effet sanitaire issu de l' émission massive d'ondes électromagnétiques afin de se prémunir d' éventuelles actions juridiques, n'étant pas en mesure de chiffrer les conséquences éventuelles. En l'absence de certitudes, les sociétés d' assurance tout comme les opérateurs de téléphonie mobile ont donc décidé de nier le problème. Cette attitude totalement irresponsable est dénoncée avec force par Agir pour l'Environnement et Priartèm. En s'appliquant un principe de précaution nouvelle formule, les assureurs prouvent qu'il est impossible d'évoquer une innocuité des stations de base. A ce titre, les associations réclament avec force une loi imposant une baisse sensible de seuils d'exposition à un volt par mètre, la création de zones d'exclusion de 100 mètres dans l'axe du rayonnement à proximité des zones sensibles comme les écoles, crèches, maisons de retraite et hôpitaux ainsi que le lancement immédiat d'un recensement sanitaire. Les associations ont remis à cet égard un courrier à l'ensemble des parlementaires français pour qu'ils initient rapidement une Conférence de citoyens sur le sujet. ************* AFP / France : assureurs refusent d'assurer risques liés à la téléphonie mobile (PAPIER D'ANGLE) Par Chloé COUPEAU. PARIS, 22 oct (AFP). La plupart des assureurs refusent de couvrir les risques éventuels liés à l'émission de champs électromagnétiques notamment par les téléphones mobiles: leur interprétation des études scientifiques sur le sujet est plus alarmante que celles des opérateurs. "L'ensemble du marché de l'assurance tend à exclure la couverture des risques liés aux champs électromagnétiques des polices de responsabilité civile. Tout le marché applique le principe de précaution", constate-t-on chez le réassureur français Scor, confirmant à l'AFP des informations révélées par la chaîne de télévision France 2. Scor, filiale du groupe d'assurance mutualiste Groupama, refuse systématiquement de réassurer ce risque, même avec une surprime. Assureurs et réassureurs (assureurs des assureurs) attendent la publication de nouvelles études scientifiques sur le sujet en particulier celle de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) prévue pour 2005, explique-t-on chez Scor. La plus récente qui fait référence dans le secteur est celle du professeur Denis Zmirou remis au ministère de la Santé en janvier 2001, selon Scor. Ce rapport souligne l'absence de répercussions identifiées des portables sur la santé, mais préconise de réduire au plus bas niveau possible l'exposition du public aux radio-fréquences de téléphonie mobile. La tendance est confirmée par Axa. Le numéro un français de l'assurance exclut désormais de ses polices de responsabilité civile ceux qui sont liés à l'émission de champs électromagnétiques, a indiqué une porte-parole à l'AFP, sans pouvoir dire dans l'immédiat depuis quand. Contrairement à Scor, Axa n'exclut pas dans certains cas de couvrir ce risque moyennant une tarification spéciale. "Mais pas automatiquement, il faut d'abord évaluer le risque", a-t-elle souligné. "Il y a tout un tas d'études scientifiques qui ont été faites sur le sujet. Nous, on a fait une première synthèse, on en déduit qu'effectivement le risque existe", se justifie l'assureur. La Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), contactée par l'AFP, a refusé de confirmer qu'il s'agissait d'une tendance générale invitant à s'adresser directement aux assureurs. Les opérateurs, eux, ont réagi de façon pour le moins contradictoire. Chez Bouygues Télécom, on affirme être assuré contre les risque liés à l'émission de champs électromagnétiques "comme les autres opérateurs". Selon une porte-parole, qui a refusé de donner le nom de l'assureur de Bouygues, il n'est pas question que cette couverture soit remise en cause. Chez SFR, filiale de téléphonie mobile de Cegetel (Vivendi Universal), on affirme que depuis fin 2001 tous les assureurs excluent ce risque de leur contrat de responsabilité civile quel que soit l'assuré (donc pas seulement les opérateurs). "C'est une clause générale", a déclaré un porte-parole. Surtout on renvoie à la "responsabilité de l'Etat" qui définit les normes et on souligne que SFR respecte ces normes. Le porte-parole chargé de cette question chez Orange, filiale de téléphonie mobile de France Télécom, n'était pas joignable mardi. clc/bar/lth ************* Le Point - 25 octobre 2002 www.lepoint.com Société Pas d'assurance contre les antennes-relais Téléphonie mobile / Des compagnies d'assurances refusent de couvrir les risques qui seraient encourus par l'exposition aux champs électromagnétiques. Les effets nocifs des champs électromagnétiques pour la santé ne sont pas prouvés scientifiquement. En dépit des protestations des associations, les antennes-relais de téléphonie mobile peuvent donc proliférer sur les toits, même sur ceux des crèches, écoles ou établissements de santé. Pourtant, depuis le 1er janvier, les compagnies d'assurances ont prévu des exclusions de leurs contrats de "responsabilité civile" (RC). Dans certains contrats que Le Point a pu se procurer, on lit : la "production de champs électriques ou électromagnétiques et/ou de radiations ou ondes électromagnétiques" ainsi que ses conséquences sont un risque que les assureurs refusent de couvrir. Pas de quoi rassurer ceux qui vivent à proximité d'une antenne-relais de téléphonie mobile. Et une différence de traitement difficilement acceptable entre des riverains exposés et sous informés, d'une part, et des compagnies expertes et à l'abri du risque, d'autre part. Dès 1997, la société de réassurance produisait un document considérant la probabilité d'une catastrophe comme faible, mais redoutant que des plaignants établissent un lien de causalité entre leurs maux et la présence dans leur environnement de champs électromagnétiques : "En fonction de la jurisprudence, l'industrie de l'assurance pourrait avoir à verser des montants extrêmement lourd sur la base des contrats existants [...]. La mise au point de scénarios-catastrophes permet de limiter l'effet de surprise, de gagner du temps et d'élaborer des stratégies préventives." En août 2002, Axa Corporate Solutions publiait une étude sur les "risques émergents" liés à ces champs. "En l'état des connaissances scientifiques, les victimes d'affections physiques devraient avoir des difficultés à établir un lien de causalité entre leur maladie et une exposition à des CEM. Toutefois, cette situation juridique pour le moment plutôt "défavorable" aux victimes ne manquerait pas d'évoluer en leur faveur si, à terme, les études scientifiques devaient caractériser un risque réel." Voilà qui est clair... Les opérateurs de téléphonie mobile ont-ils pris des assurances spécifiques pour se prémunir ? Il semble que non, même si aucun n'a donné suite à nos sollicitations. Sophie Coignard ************* - Droit de l'environnement n°100 - Juillet/Août 2002 : Les pouvoirs de police du maire en matière d'antennes relais par Dominique Deporcq (Maître de conférence - Directeur de l'Observatoire du secteur public local de l'IEP de Lyon - Avocat à la Cour) [...] Nombres d'élus sont aujourd'hui confrontés à des recours divers des opérateurs invoquant l'absence de justification et saisissant le juge administratif tant en vue de leur annulation que de la réparation du préjudice financier subi. [...] L'étude de la jurisprudence, notamment au travers des ordonnances de référé rendues par les présidents de nos tribunaux administratifs, indique, dans l'attente de décisions sur le fond, que le juge administratif est sensible à l'argument que constitue le principe de précaution mis en avec par les exécutifs locaux. [...] Il en résulte que toute interdiction concernant l'installation d'une antenne-relais ne peut porter que sur une zone du territoire communal géographiquement délimitée. En pratique, cette interdiction ne peut concerner que des zones fréquentés par des catégories d'administrés considérés comme particulièrement sensibles, ce que détermine aujourd'hui clairement le décret n°2002-775 du 3 mai 2002 précité. [...] Pour éviter les recours d'opérateurs se fondant sur une distorsion de concurrence résultant d'une mesure d'interdiction, la commune a tout intérêt à édicter un règlement général, seule mesure à même de garantir le principe d'égalité et susceptible de protéger l'élu de recours intempestifs de la part des opérateurs. Par l'effet de ce règlement général, tous les opérateurs sont de facto soumis au même régime. Un tel règlement général doit préciser notamment les périmètres sensibles de l'agglomération, les distances à respecter compte tenu des caractéristiques propres aux rayonnements et à leur intensité ainsi que l'intégration dans le bâti des installations au regard de considérations esthétiques. Dans le cadre d'un tel règlement général, l'exécutif local pourrait être amené à exiger le retrait d'installations existantes rayonnant sur des zones sensibles, et ce sans que cette interdiction, dès lors qu'elle est justifiée, ouvre droit à réparation à ces derniers. [...] Dans l'hypothèse, non vérifiée techniquement aujourd'hui, où les ondes produites par les antennes-relais s'avéreraient nocives pour la santé publique, la responsabilité des opérateurs pourrait être engagée. Les victimes pourraient mettre en cause leur responsabilité civile dans un délais de 30 ans, à l'image des procès de l'amiante aujourd'hui en cours. Les opérateurs pourraient-ils afin de dégager leur responsabilité, invoquer leur légitime ignorance de la nocivité des ondes au regard de l'état des connaissances techniques au jour de l'installation des antennes relais ? En raisonnant par analogie avec la responsabilité du fait des produits défectueux, il semble qu'ils ne pourront invoquer leur ignorance en vue d'exonérer leur responsabilité. En cette matière, des produits peuvent s'avérer à terme dangereux alors même qu'au moment de leur diffusion sur le marché le fabriquant ignorait en toute bonne foi les risques qu'il faisait courir aux consommateurs. La loi n° 98-389 du 19 mai 1998, transposant en droit interne la directive européenne du 25 juillet 1985 sur la responsabilité du fait des produits défectueux, a instauré un régime de responsabilité sans faute sous les articles 1386-1 à 1386-18 du code civil. L'opérateur ne pourra en aucun cas s'exonéré de sa responsabilité en invoquant sa légitime ignorance de la nocivité au moment de l'installation. ************* - Le bruit, première nuisance en ville, devant le manque de sécurité PARIS, 22 oct (AFP) - Les habitants des villes de plus de 50.000 habitants se plaignent d'abord du bruit, devant le manque de sécurité et la pollution, révèle une enquête de l'INSEE sur la qualité de vie dans les grandes agglomérations, publiée mercredi. A la question : "quels problèmes dans votre quartier ou votre commune vous préoccupent le plus?", les ménages urbains répondent en premier lieu le bruit et le manque de sécurité, puis la pollution. 54% d'entre eux se déclarent gênés par le bruit lorsqu'ils sont chez eux. 28% le sont "souvent", et 26% "de temps en temps". Les transports sont la première source de nuisance sonore, surtout à Paris, où 32% des ménages sont "souvent" gênés par le bruit. Parmi les ménages habitant dans une cité ou un grand ensemble, 37% se disent gênés par le bruit, émanant le plus souvent du voisinage. La pollution est moins directement ressentie : 12% des ménages urbains sont très gênés lorsqu'ils ouvrent la fenêtre, et 13% modérément. Un ménage urbain sur cinq a constaté des actes de vandalisme dans son quartier en 1999 ou 2000, relève l'INSEE. Sans surprise, les actes de vandalisme sont plus fréquemment constatés dans des zones urbaines sensibles, où un ménage sur deux en constate "souvent". L'enquête de l'INSEE a été menée d'avril à juin 2001 auprès de 7.350 ménages habitant dans une agglomération de plus de 50.000 habitants. Elle visait à mesurer la qualité de vie, à travers les nuisances provenant de l'environnement (bruit, pollution, vandalisme) ou du logement même (humidité, chauffage...). 42% des ménages interrogés déclarent vivre dans un logement en bon état dans un environnement peu bruyant, peu pollué et peu marqué par des actes de vandalisme. A l'inverse, 20% déclarent subir des nuisances fréquentes et 10% habitent un logement inconfortable dans un environnement relativement dégradé. Le bruit est la première préoccupation en termes d'environnement des Français dans la plupart des enquêtes. Pourtant, en 2003, les crédits affectés par le ministère de l'Ecologie à la lutte contre le bruit ont été divisés par deux (5,93 millions d'euros contre 12,59 millions d'euros) par rapport au projet de budget 2002. ************* Agir pour l'Environnement -Communiqué de presse du 25 octobre 2002- NUISANCES SONORES : La Ministre de l'Ecologie restera-t-elle sourde aux récriminations des habitants ? Dans une récente enquête, l'Insee révèle que 54% des habitants vivant dans des villes de plus de 50.000 habitants se plaignent des nuisances sonores. Malgré cela, le budget affecté à la lutte contre les nuisances sonores reste l'un des parents pauvres du budget 2003 avec une baisse très sensible des crédits passant de 12,59 millions d'euros en 2002 à 5,93 millions d'euros. Agir pour l'Environnement, association membre du Conseil national du Bruit, s'inquiète de l'inconstance de l'Etat en ce domaine. Agir pour l' Environnement réclame que cette gène diffuse soit enfin prise en considération à la hauteur de l'enjeux que représente, pour plus de six millions de personnes, cette véritable nuisance. Plus de trois mille points noirs du bruit ont été référencés. Ces zones dans lesquelles le bruit dépasse les 65 décibels diurnes et 55 décibels nocturnes devaient connaître des actions ciblées permettant une résorption progressive grâce à des budgets émanant de multiples ministères (environnement, transport, équipement et logement) et d'une contractualisation avec les Régions. A ce jour, la faiblesse récurrente de l'engagement étatique est la conséquence de l'absence de sources de financement spécifiques renforcée par l'éclatement des budgets consacrés à la lutte contre les nuisances sonores. Or, il y a une absolue nécessité à se doter d'un outil législatif permettant de pérenniser un financement en faveur de la résorption des trois milles points noirs du bruit. Le principe « pollueur payeur » doit guider la politique du bruit. Tout comme en Hollande ou en Suisse, la réaffectation d' une taxe à durée de vie limitée en faveur de la résorption des points noirs du bruit permettrait de se doter d'un financement autonome. Agir pour l'Environnement s'inquiète ouvertement de ces coupes sombres frappant les politiques dites qualitatives comme la lutte contre les nuisances sonores ou la maîtrise de l'énergie. ************* - Proposer une information : www.doublage-antibruit.com L'audition est une composante de la communication, la perception est directement liee au cerveau actif et passif et echappe a notre controle, mais elle provoque un decodage et fixe notre attention dans l'espace.De plus rien n'annonceun bruit,il s'impose. Pour des bruits usuels et repetitifs, le cerveau gomme la conscience active, il les integre dans l'environnement personnel, et c'est parfois leur disparition qui attire notre attention ! Le bruit, corollaire de la vie, est une vibration,un phenoméne palpable,comme tout ce qui nous entoure. Il est donc une gène lorsqu'il n'est pas consenti, et ceci d'autant plus que son niveau accidentel depasse le fond sonore habituel. Ce bruit là viole notre espace personnel, notre intimité, il nous améne à penser que si nous entendons, nous sommes entendus donc que nous sommes en promiscuite imposée. Le propre de l'individu est de posseder un territoire,un espace individuel et intime ou les intrusions doivent etre consenties. Ceci implique un environnement 'propre' dans les deux sens. Nous voici donc au besoin de barrieres sonores efficaces entre soi et les autres, entre les autres et soi, d'ou la néscessite de ''L'ISOLATION ACOUSTIQUE''. Celle-ci a pour but de ramener le niveau sonore , d'un endroit dans l'autre, en dessous de son seuil de nuisance donc au dessous du niveau residuel (bruit de fond) pour le rendre inaudible ou indistinct. Il faut donc des produits performants, testes, avec des mises en oeuvre efficaces pour des solutions adaptees a l'existant, au souhaite,au voulu. Et si, de plus, c'était possible avec des matieres naturelles comme la cellulose sous plusieurs de ses formes !!! D'ailleurs que certaines de ces matieres soient issues de la filiere 'recyclage' de sous produits, voire de la "recup'.." voila qui serai plusieurs fois baptisé 100% naturel. Et en ne perdant pas de vue qu'ils seraient avant tout des produits techniques performants ou le "naturel" qu'un critere de sympathie, un moyen et non un but. C'est amusant que le but et le moyen puisse se confondre sans "alibi". Venez voir sur notre site: www.doublage-antibruit.com Nous ne le diront pas plus fort cela consommerait du produit. ************* - BiblioEcolo : Vient de paraître / OGM, opinion grossièrement manipulée, lettre ouverte à la direction de l'Inra, 32 pages, Edition Inf'OGM, octobre 2002, 2 euros Bonjour, Un récent article de B. Hervieu sur les essais OGM aux champs, paru dans Libération, a motivé une réponse d'un groupe de citoyens préoccupés par ce sujet, sous forme d'une brochure de 32 pages ci-jointe. Comme vous le verrez, l'objectif de cette réponse est d'obtenir l'organisation d'un débat public, sans doute sous forme de Conférence de citoyens. Jacques Testart, président de la Commission de développement durable, est d'accord sur le principe. Cette petite brochure est éditée par Inf'OGM, association de veille sur les OGM, afin, comme c'est sa mission, de contribuer au renforcement du débat public sur ces questions. Inf'OGM continue à recueillir des signatures, pour appuyer l'idée de ce débat. Merci de bien vouloir signaler cette parution à vos lecteurs, avec les précisions suivantes : Le prix public indicatif est de deux euros par brochure (32 pages en A5), mais les associations "sans le sous" pourront l'obtenir gratuitement (hormis la participation au frais de port : appeler Eric à Inf'OGM, tél. +33 (0)1 48 51 65 40, ou à l'adresse : infogm@infogm.org) ************* - Présentation du CD audio "SOS Planet Earth" Le CD audio "SOS Planet Earth" produit par ADOME ( www.planetecologie.org ) est sorti dans les circuits de distribution classiques ( FNAC , VIRGIN etc..) le 22 octobre 2002 - Maison de disque XIIIBis Records, et distribution BMG -. Un DVD est prévu , reprenant les clips des artistes et des vidéos de diverses personnalités présentant les diverses thématiques évoquées au prochain Sommet Mondial du Développement Durable à Johannesbourg ..Il sortira courant novembre. Vous pouvez dès à présent le réserver et le commander par souscription si vous souhaitez le distribuer dans vos divers réseaux associatifs ou au sein de votre organisme - Contactez nous ( mgiran@yahoo.fr ) - Vous contribuerez ainsi à financer des micro projets de développement qui seront détaillés dans la rubrique "Johannesbourg" de notre site web Johnny Clegg Amakhosi * 4.55 Toure Kunda Sama Dio 5.12 Sergent Garcia (featuring Amadou & Mariam) Seremos 7.33 Seba Chouft 3.55 Youssou N'Dour Birima (Original Dakar mix)* 6.45 Peter Gabriel San Jacinto 6.40 Rokia Traore Mouso Niyalen 5.16 Wazimbo Nwahulwana 6.46 I Muvrini (featuring Sting) Terre d'Oru (Fields of Gold) 3.50 Bebel Gilberto Lonely 2.20 Zuco 103 Curso de Reclamacao Licao 1 5.19 Sacred System (Bill Laswell) Black Lotus 9.17 David Hewitt Inkosana 3.28 Chris Hinze (featuring Dalai Lama) So Give Them Hope 3.58 Une série de concerts avec ces artistes , est à l'étude... Le premier d'entre eux aurait lieu au Zénith à Paris vers le mois de Février ou Mars , suivi d'autres concerts dans diverses capitales européennes dont Londres , Amsterdam , Rome ..etc.. Revenez régulièrement sur notre site web pour être tenu(e)s au courant Michel Giran - 19 rue Baron 75017 Paris Consultant Internet Environnement - Réalisations récentes : http://www.planetecologie.org : L'encyclopédie du développement durable en ligne depuis le 15 Juin 2001 http://www.c3ed.uvsq.fr http://www.cites-planete.org ABONNEZ VOUS à Planètécologie ( http://www.planetecologie.org ) en suivant la procédure dans la rubrique Abonnement |
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[Globe-membres] Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°31] |
Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°31] www.globenet.org/ape/ **************** SOMMAIRE - Recevoir le Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement - Confédération paysanne / Syndicaliste en prison = société en danger - Pour le droit à s'opposer aux OGM - AFP - 30 octobre 2002 / Antennes relais: des associations interpellent les partenaires opérateurs - Le Figaro - 28 octobre 2002 / Antennes relais : Les riverains font de la résistance - La Lettre du Moniteur - 29 octobre 2002 / Amélioration de l'habitat : les propriétaires sont inquiets - CSTB Recherche - n°53 Septembre 2002 : Laboratoire virtuel pour tester les composants solaires - Enjeux-Energie n°15 / Centre Hélios : L'Allemagne poussera pour une réduction pan-européenne de 30 % de GES - FNAB - 16 octobre 2002 : Des producteurs biologistes européens se sont réunis à Paris pour poser les bases d'un réseau européen d'agriculteurs bio - Agenda Cnam / novembre 2002 - BiblioEcolo : Mon manifeste pour la Terre par Mikhaïl Gorbatchev *************** - Recevoir le Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement Chaque semaine, Agir pour l'Environnement vous fera parvenir une synthèse de l'actualité liée aux campagnes de mobilisation en cours (Téléphonie mobile, agriculture durable, énergies renouvelables, Agenda 21) Pour recevoir le Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement, cliquez sur le lien : mailto:ape.sk@globenet.org?subject=Recevoir%20le%20Mail-hebdo%20&body Pour effectuer un don à Agir pour l'Environnement : http://www.globenet.org/ape/frame/don.pdf Pour proposer une information à intégrer dans le Mail-hebdo d'Agir pour l'Environnement : mailto:ape.sk@globenet.org?subject=Proposer%20une%20information%20&body *************** Syndicaliste en prison = société en danger Pour le droit à s'opposer aux OGM José Bové, Porte-parole de la Confédération paysanne et René Riesel, paysan en Lozère, ont été condamnés à 14 mois de prison ferme, Dominique Soullier à 6 mois de prison avec sursis, pour leur participation à des actions symboliques contre les OGM en 1998 et en 1999. Le 5 novembre 2002, la Cour de cassation va statuer sur ces jugements et risque de les confirmer. Si tel était le cas l'incarcération effective de José Bové et de René Riesel pourrait intervenir dés la fin du mois de novembre 2002. Avec des syndicalistes et autres résistants en prison, c'est notre démocratie qui est attaquée L'arrivée en catimini des OGM engage notre responsabilité de paysans, de producteurs et par conséquent de syndicalistes. Nous devons combattre des techniques dangereuses imposées par des multinationales qui ne recherchent que le profit à court terme. Avons-nous déjà oublié le scandale du sang contaminé, ou celui de la vache folle ? Les actions symboliques que nous avons menées étaient indispensables pour alerter l'opinion publique. Elles ont été décidées et réalisées par un syndicat qui représente les petits et les moyens paysans. Elles ont permis d'instaurer un véritable débat autour de ces questions qui nous engagent tous irrémédiablement. Ces condamnations de militants syndicalistes sont d'autant plus inacceptables que : - Les paysans refusent de cultiver des plantes transgéniques, - Les OGM n'ont aucun intérêt économique pour les paysans, - Les consommateurs européens s'opposent à l'introduction d'OGM dans l' alimentation. - Personne ne connaît les dangers des OGM pour la santé et pour l' environnement. La preuve ? Aucune assurance n'accepte de couvrir ce risque. - A travers les brevets, Les multinationales se livrent à un véritable racket du vivant, Les OGM sont des techniques totalitaires qui à terme empêcheront toute autre forme d'agriculture (agriculture biologique, produits de qualités.) car la dissémination des gènes est incontrôlable et irréversible. La Cour européenne des Droits de l'Homme reconnaît à tous citoyens le droit de vivre dans un environnement sain. Notre lutte et nos actions demandent une application effective de ce droit. En utilisant la répression, le gouvernement cherche à imposer des OGM dont personne ne veut. Ces incarcérations veulent intimider le mouvement social et ouvrir la voie aux multinationales de l'agroalimentaire. Plus que jamais nous devons faire preuve de détermination dans notre lutte. Lundi 4 novembre 2002 - 18h30 Meeting de soutien A l'appel du comité de soutien national Bourse du travail 83 rue charlot - 75011 Paris M° République ou Filles du Calvaire Mardi 5 novembre 2002 Rassemblement à partir 12h30 PALAIS DE JUSTICE - île de la Cité Paris M° Île de la Cité Le monde n'est ni... une marchandise .. Ni une prison ! www.confederationpaysanne.fr - 01.43.62.04.04 *************** - Antennes relais: des associations interpellent les partenaires opérateurs PARIS (AFP), le 28-10-2002 Les associations Priartem et Agir pour l'environnement ont interpellé lundi les partenaires des opérateurs de téléphonie mobile pour l'installation d'antennes relais, suite au refus des assureurs de couvrir les éventuels risques sanitaires liés à l'émission de champs électromagnétiques. Plusieurs assureurs et réassureurs français ont annoncé mardi dernier qu'ils refusaient de couvrir les risques liés à l'émission de champs électromagnétiques, notamment par les téléphones mobiles, au nom du principe de précaution. Cette couverture entre dans le cadre des polices de responsabilité civile. Les deux associations recommandent aux partenaires des opérateurs, comme les communes, les offices HLM et les syndics, de demander de leur fournir des justificatifs de leurs assurances et, le cas échéant, de résilier leurs baux. Ces baux sont en effet "susceptibles de leur faire courir des risques financiers sans aucune mesure avec les gains espérés des locations de sites pour l'installation d'antennes relais de téléphonie mobile", avancent Priartem et Agir pour l'environnement dans un communiqué commun. Il existe jusqu'à présent dans les baux signés avec les opérateurs, une clause qui prévoit une obligation d'assurance pour ces derniers, notamment en matière de responsabilité civile. Selon les associations, les partenaires risquent de voir leur responsabilité engagée aux côtés des opérateurs de téléphonie mobile dans le cadre d'éventuelles plaintes déposées par des riverains d'installations et de supporter également la charge financière des condamnations. *************** - Le Figaro - 28 octobre 2002 / Antennes relais : Les riverains font de la résistance par Delphine Chayet La mobilisation contre les antennes relais s'étend à Paris, poussant à bout les opérateurs de téléphonie mobile. « Nous ne pourrons plus continuer longtemps à travailler dans ces conditions », confient-ils, encore partagés entre désarroi et franche indignation. Sur le terrain, la tension est manifestement montée d'un cran depuis l'été. En quelques mois, de nombreux collectifs de riverains se sont créés pour empêcher les travaux d'implantation de stations. Les opérateurs ont ainsi été repoussés, à plusieurs reprises, rue Planchat (XXe), rue de l'Aqueduc (Xe), rue Mar cadet (XVIIIe) et boulevard Gabriel-Péri (XIVe). Les associations dénombrent de leur côté plus d'une dizaine de situations explosives. « Longtemps limitée à une bataille administrative, la contestation est descendue dans la rue », confirme Alain Liberge, directeur de l'environnement et de la responsabilité sociale chez Orange. Opérateurs et riverains se retrouvent donc au pied des immeubles, dans un face-à-face de plus en plus tendu. Prévenus de l'arrivée d'une grue, les contestataires se passent le mot par téléphone, selon un système rodé. « En une demi-heure, une soixantaine de personnes peut se rassembler. C'est ce qu'on appelle la manif minute », détaille Etienne Cendrier, chez Priarterm (pour une réglementation des implantations d'antennes relais de téléphonie mobile). Un bouclier humain barre aussitôt le passage du grutier, empêchant l'installation des antennes. Le siège dure le temps autorisé pour les travaux et l'opérateur écarté doit reprendre la procédure de zéro. L'opposition physique constitue notre seule arme contre les opérateurs qui pratiquent la politique du fait accompli. Leurs méthodes sont insupportables », explique la présidente d'un collectif de quartier. D'autres ont placé la bataille sur le terrain juridique, en attaquant les - rares - permis de construire ou l'inobservation des règles d'urbanisme. Le moyen d'action s'avère « assez efficace », selon une avocate spécialisée dans ce contentieux, en dépit « de procédures extrêmement longues ». Conséquence, selon Stéphane Kerckhove, membre d'Agir pour l'environnement : « Les opérateurs ne trouvent plus de lieu où s'implanter. Ils concentrent donc les antennes sur un même site, souvent en catimini, et aggravent l'exaspération. » Mille stations environ sont en place sur les toits de Paris, dont 187 sur le domaine de la Ville. La couverture est aujourd'hui jugée « globalement satisfaisante ». Les opérateurs répondent maintenant à l'augmentation du trafic et préparent l'ouverture du réseau de troisième génération, amené à prendre le relais. Chez SFR, l'exaspération est donc à son comble. « Nous assistons à une véritable campagne de désinformation qui joue sur les peurs collectives, dénonce son directeur de communication. Il faudra bien que l'Etat prenne ses responsabilités en se prononçant plus clairement sur les normes appliquées. Sont-elles, ou non, suffi santes ? » Dans une lettre adressée vendredi au ministère de la Santé, l'opérateur demande ainsi aux autorités sanitaires d'apporter des réponses aux associations de parents d'élèves » de Saint-Cyr-l'Ecole, inquiets de la présence d'antennes sur une école de la ville. Le débat sur l'application du principe de précaution, demandé depuis toujours par les associations a par ailleurs été récemment relancé. Il est venu cette fois du monde de l'assurance. Les risques liés aux effets des ondes pourraient en effet être exclus des polices de responsabilité civile. C'est déjà le cas chez Axa qui précise qu'« aucune étude chiffrée ne permet encore d'évaluer et de tarifer ces risques ». Dans ce contexte houleux, la charte parisienne est toujours en négociation. Le document contractuel, liant la mairie aux opérateurs, prévoit notamment une information des habitants et une concertation en amont. Les opérateurs fondent leurs espoirs dans ce « texte exemplaire » pour calmer les esprits. « A Lyon, où une charte a été adoptée, les blocages ont été rapidement levés », remarquent-ils. En attendant, la Ville n'a pas renouvelé ses contrats avec les opérateurs. L'Office public d'aménagement et de construction de Paris (Opac), qui a signé pour 235 antennes, a aussi gelé en septembre dernier toute nouvelle implantation. En janvier déjà, le premier bailleur social de la capitale avait imposé aux opérateurs une clause de respect des « principes généraux de précaution afin de garantir la santé des locataires ». Autant d'arguments que la Ville pourra brandir le jour venu pour obtenir des concessions d'opérateurs pressés de voir une fin « au climat de psychose ». *************** - Le lettre du Moniteur - 29 octobre 2002 / Amélioration de l'habitat : les propriétaires sont inquiets http://www.lemoniteur-expert.com/ L'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) a exprimé au ministre chargé du Logement, Gilles de Robien, "sa très grave inquiétude" sur l'évolution de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat (ANAH) et la diminution de ses moyens financiers pour 2003. L'UNPI demande une concertation "immédiate" entre les partenaires de l'ANAH et l'Etat. Dans l'attente de l'ouverture des négociations, l'UNPI a décidé de suspendre sa participation aux commissions départementales et au Conseil d'administration de l'ANAH. L'ANAH, établissement public national qui fonctionne grâce à des fonds publics, accorde des subventions aux propriétaires privés qui exécutent des travaux d'amélioration de l'habitat en matière de sécurité, salubrité ou d'équipement pour économies d'énergie ou isolation acoustique. De leur côté, les présidents des 120 chambres syndicales de propriétaires et copropriétaires affiliées à l'UNPI adressent aux parlementaires de leur ressort une lettre type soulignant "leur désaccord sur l'évolution de la politique et des moyens de l'ANAH". Dans cette lettre, ils déplorent la baisse de 11% du budget de l'ANAH prévue par le projet de loi de finances pour 2003 "alors même que le champ d'application des subventions a été considérablement élargi, non seulement aux propriétaires occupants, mais également pour participer au financement d'opérations lourdes de réhabilitation, de plusieurs milliers de logements, conduite par des sociétés publiques". *************** Centre Scientifique et Technique du Bâtiment Recherche Lettre d'information n°53 Septembre 2002 www.cstb.fr Laboratoire virtuel pour tester les composants solaires On connaît depuis longtemps déjà le soleil comme source d'énergie propre et économique. Pourtant, son utilisation est encore peu répandue, alors qu'elle correspond aux attentes de la société : une consommation soutenue et pérenne et la préservation de l' environnement. Dans le cadre de ses recherches, le CSTB a conçu un laboratoire virtuel d' essais, sur son site de Sphia Antipolis. Objectif : étudier pour le compte de l'Ademe les systèmes combinés, produisant de l'eau chaude et du chauffage, et le rafraîchissement solaire, qui utilise l'énergie comme source de production de froid. Les résultats des simulations réalisées sur les systèmes combinés fournissent d'ores et déjà aux industriels une aide aux architectes pour les grands projets de construction. Ils permettent de définir leur besoin en matériel (capteurs...), et d'en déduire les apports quantitatifs et qualitatifs escomptés (gain d'énergie et réduction des coûts, contribution à la préservation de l'environnement, etc.). Les industriels du chauffage ou les entreprises spécialisées dans les matériels de systèmes combinés (capteurs solaires thermiques, ballons de stockage, régulation électronique) ou de rafraîchissement solaire (machines à ad- et absorption), peuvent faire tester leur installation. Le banc d'essais sur les systèmes combinés devrait déboucher rapidement sur une procédure d'évaluation et la délivrance d'un Avis Technique. Cet Avis Technique permettra à l'Ademe de déclencher des procédures de prime à l'utilisation de ces systèmes combinés, écologiques et innovants. Le CSTB s'est penché sur l'étude du rafraîchissement solaire depuis 1999. Ce système silencieux est non polluant, car il ne consomme ni énergie électrique, ni HCFC (fluides frigorigènes du compresseur de climatisation) et ne nécessite pas ou peu de maintenance. Ses performances sont testées sur un banc d'essais, unique en son genre, équipé d'une machine à absorption. Les tests sont principalement axés sur les maisons individuelles et seront élargis aux bureaux et lieux collectifs prochainement. Pour en savoir plus : Rodolph Morlot Sophia Antipolis Tél. : 04 93 95 67 54 Fax : 04 93 95 65 31 r.morlot@cstb.fr *************** Enjeux-Energie n°15 / 29 octobre 2002 Une publication du Centre Hélios www.centrehelios.org - L'Allemagne poussera pour une réduction pan-européenne de 30 % de GES La lutte aux changements climatiques et l'énergie verte recevront un coup de pouce en Allemagne prochainement, grâce à une réélection des Verts et du SPD formés en coalition. Renforcés par un score électoral record, les Verts demeurent à la tête du ministère de l'Environnement, du ministère de la Protection des Consommateurs, de l'Agriculture et de l'Alimentation, et du ministère des Affaires étrangères, mais obtiennent des responsabilités et des engagements gouvernementaux plus importants. Le premier point à l'ordre du jour environnemental du gouvernement allemand est des plus ambitieux et consiste à convaincre l'Union européenne (UE) - bien en voie d'atteindre sa cible Kyoto de 8 % sous les niveaux de 1990 d'ici 2012 - d' atteindre une cible de -30 % d'ici 2020. Dans ce contexte post-Kyoto, l' Allemagne devra réduire ses GES de 40 % d'ici la même date. Pour réaliser ces nouveaux objectifs ainsi que d'autres objectifs associés à la qualité de l'air, le gouvernement compte sur la promotion des énergies vertes (pour la première fois sous le contrôle des Verts) et la réduction de l'utilisation de carburants fossiles. Une série de mesures fiscales sont en vue, dont une taxe environnementale sur les voitures, des crédits fiscaux pour les véhicules au gaz naturel et une taxe sur les carburants d'avions. De plus, les subsides à l'industrie du charbon seront coupés de près de 30 % d'ici 2005, à quelque 2,17MM ?. Les subventions pour l'énergie verte augmenteront à 230M ? d'ici 2006. Enfin, sous l'influence des Verts, le gouvernement allemand arrêtera de s' opposer à la position de l'UE qui privilégie un système obligatoire d' échange de droits d'émissions ; l'Allemagne était jusqu'à maintenant en faveur d'un système volontaire seulement. Le Parlement européen a d'ailleurs voté en faveur d'un système obligatoire il y a quelques semaines (voir vol. 1, no 14). *************** FNAB Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des régions de France Communiqué de presse Les délégués des producteurs biologistes européens se sont réunis à Paris pour poser les bases d'un réseau transeuropéen d'agriculteurs bio. Ils ont décidé de collaborer dans le cadre du plan d'action européen pour l'alimentation & l'agriculture biologiques et d'ouvrer ensemble à l'organisation des filières. Ils se réuniront à nouveau à Nuremberg en février. Paris, le 16 octobre 2002 Les 13 et 14 octobre, à Paris au Conseil Economique et Social, 22 producteurs représentants les organisations régionales ou nationales de producteurs biologiques et venant de toute l'Europe dont les pays candidats à l'Union se sont retrouvés sur l'initiative de la FNAB. Cette assemblée marquait la naissance d'un réseau propre aux producteurs biologiques européens. La mise en ouvre imminente du plan européen de développement de la bio, le marché et les filières ont été au cour des débats. Les paysans bio travailleront désormais ensemble sur la maîtrise de la mise en marché de leurs productions et sur la structuration des prix. Pour ces producteurs et leurs organisations respectives, les bio européens peuvent maintenant partager leurs savoir-faire dispersés, prendre des positions communes sur des questions réglementaires ou de recherche. Ils peuvent eux-mêmes être force de proposition vis à vis des politiques et des scientifiques. Mais, avant tout, ils doivent travailler à prendre en charge l'organisation des filières de production biologique, transparentes, susceptibles de profiter à tous, dans un esprit d'équité et de durabilité. Ces producteurs, sous réserve de l'accord des organisations qu'ils représentent, se réuniront à nouveau à Nuremberg en février à l'occasion du salon Biofach. Ils inviteront l'ensemble des groupements et syndicats de producteurs Bio à rejoindre ce réseau pour continuer à élaborer des modalités de production et de commercialisation durables, et de permettre un échange d'expérience. Cette structure, dont la forme reste à définir, a vocation de porter en direct la voix propre des producteurs, tant au sein des instances européennes et mondiales de la Bio que vis à vis des autorités compétentes européennes. FNAB - 40, rue de Malte - 75011 Paris - Tél : 01 43 38 38 69 - Fax : 01 43 38 39 70 - e-mail : fnab@fnab.org *************** - Agenda Cnam / novembre 2002 Jeudi 14 Novembre 18H30-20H Commerce et accords multilatériaux sur l'environnement Conférence des Jeudis de l'environnement, avec Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l'Essonne, et Jean-Pierre Philippe, professeur associé au Cnam. Contact : Paul Pham, 01 53 01 80 62, Pole-Environnement@cnam.fr . Cnam - amphi Abbé Grégoire - 292, rue Saint-Martin - 75003 Paris Samedi 16 Novembre 13H-17H LeEdroit de la consommation Débat public organisé par l'Union fédérale des consommateurs (UFC), la Ligue des droits de l'assuré (LDA) et la chaire de Droit des affaires du Cnam. Contact : Patrick Dalion, 01 40 27 25 56, dalion@cnam.fr . Cnam - amphi Abbé Grégoire - 292 rue Saint-Martin - 75003 Paris Samedi 16 Novembre 15H L'importance des insectes das la pollinisation des plantes Conférence de Jean Menier (Muséum national d'histoire naturelle), proposée par l'Association française pour l'avancement des sciences (Afas). Contact : Marie-Laure Blanchet, avancement-sciences@wanadoo.fr . Cnam - amphi Abbé Grégoire - 292 rue Saint-Martin, 75003 Paris Lundi 25 Novembre 18H-19H30 Les entreprises : Sujets ou objets de la gouvernance mondiale ? Conférence du séminaire « La mondialisation à l'épreuve des faits », dirigé par Thierry de Montbrial, chaire d'Economie appliquée et des relations internationales. Contact : Claire Weiman, 01 40 27 23 66, weiman@cnam.fr . Ifri - salle des conférences du Patio - 27 rue de la Procession - 75015 Paris Jeudi 28 Novembre 14H-18H La qualtié : Un moyen face aux défis du développement durable ? 8e colloque Qualité organisé par le groupe d'experts qualité de l'Union des ingénieurs Cnam (Unicnam). Sur inscription. Contact : Unicnam, 01 42 72 64 40, peraki@cnam.fr . Cnam - amphi Jean Prouvé - 292, rue Saint-Martin - 75003 Paris Vendredi 29 novembre 9H30-17H30 Evaluation des risques OGM 11e journée « Toxicochimie dans notre société ». Programme : www.ifrance.com/atctoxicologie/. Sur inscription. Contact : Maurice Rabache, 01 40 27 23 86, rabache@cnam.fr ; ou 01 40 27 24 49, cacemi@cnam.fr . Cnam - 2, rue Conté - 75003 Paris CONTACT Conservatoire national des arts et métiers - direction de la communication Jacqueline de La Verteville - tél. 01 40 27 29 34 - fax 01 40 27 27 55 292, rue Saint-Martin - 75141 Paris Cedex 03 - www.cnam.fr Pour recevoir régulièrement l'Agenda par mél : communication@cnam.fr ************* - BiblioEcolo : Mon manifeste pour la Terre par Mikhaïl Gorbatchev Quand Mikhaïl Gorbatchev lança sa politique de transparence et de réorganisation, la société sociétique entra en effervescence et, cinq ans plus tard, la face du monde avait changé. Aujourd'hui, il réclame la transparence et la réorgansiation de tout ce qui toutche à notre vie sur la planète. Evoquant son enfance dans la puissante nature du Caucase, il retrace son cheminement personnel, l'impact de Tchernobyl et la prise de conscience écologique qui lui fit créer l'association Green Cros. Face à la crise globale, il appelle à une refonte des valeurs et de la consience collective, à une gigantesque perestroïka planétaire sans laquelle toutes les mesures seront vouées à l'échec. Mettant une expérience et une réflexion uniques au service de tous, il livre, pour la première fois dans ce manifeste, ses propositions pour que s'engage le combat de survie de notre planète. Mikhaïl Gorbatchev - Mon Manifeste pour la Terre / 10 euros - septembre 2002 |
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